Le marché de l’habitation canadien reprend de la vigueur à l’approche de 2022
Ottawa (Ontario), le 15 décembre 2021 - Selon les statistiques publiées aujourd’hui par L’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles au pays ont augmenté légèrement en novembre, et tous les gains réalisés en octobre ont été conservés.
Faits saillants :
- En novembre, les ventes résidentielles ont augmenté de 0,6 % à l’échelle nationale d’un mois à l’autre.
- Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont légèrement fléchi de 0,7 % d’une année à l’autre.
- Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a augmenté de 3,3 % d’octobre à novembre.
- L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 2,7 % d’un mois à l’autre et de 25,3 % d’une année à l’autre.
- En novembre, le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays a augmenté de 19,6 % d’une année à l’autre.
Partout au pays, la hausse des ventes à Calgary, à Edmonton, dans la région intérieure de la Colombie-Britannique, à Regina et à Saskatoon a compensé le recul des ventes dans la région du Grand Toronto et à Montréal.
Le nombre de transactions réelles (non désaisonnalisé) en novembre 2021 a été exceptionnellement élevé. On a enregistré une légère baisse de 0,7 % d’une année à l’autre, et le record de 2020 pour ce mois n’a été manqué que de quelques centaines de transactions.
Depuis le début de l’année, quelque 630 634 propriétés résidentielles ont changé de propriétaire par l’entremise des systèmes MLS® canadiens, dépassant de loin le record annuel de 552 423 ventes enregistré en 2020.
« En novembre, nous avons une fois de plus constaté que les problèmes d’offre et de demande de logements auxquels le pays est confronté n’ont pas disparu, a déclaré Cliff Stevenson, président de l’ACI. Même durant ce qui est habituellement la période creuse de l’année pour l’habitation, les conditions et les tendances des prix se maintiennent aux niveaux records enregistrés au printemps. Le calme pourrait s’installer un peu pendant le reste de décembre et en janvier, mais le marché printanier de l’an prochain sera sans aucun doute intéressant. Si vous envisagez de vous lancer sur le marché, pour acheter ou vendre, ou les deux, votre courtier ou agent immobilier local vous fournira les informations et les conseils dont vous aurez besoin pour vous orienter en cette période difficile », a ajouté M. Stevenson.
« Les cycles du marché de l’habitation peuvent être très longs, et les tendances du marché ne sont aucunement influencées par le fait que les gens ont déjà apposé un calendrier de 2022 sur leur réfrigérateur, dit Shaun Cathcart, économiste principal à l’ACI. En fait, les problèmes d’offre auxquels nous avons été confrontés en 2020, qui se sont aggravés en 2021, empirent encore alors que nous entamons 2022. Les hausses de taux d’intérêt attendues rendront encore plus difficile la percée des nouveaux acheteurs sur le marché l’année prochaine, même si les ventes peuvent se maintenir en raison des déménagements des propriétaires actuels qui s’adaptent à tous les changements survenus depuis l’arrivée de la COVID-19. Ainsi, la situation d’inégalité dans le domaine de l’habitation restera presque certainement au centre des préoccupations. Un facteur imprévisible sera la façon dont les décideurs politiques aborderont la simulation de crise pour prêts hypothécaires à l’échelle nationale, qui pourrait agir comme un filet de sécurité contre la hausse des taux pour les jeunes ou les premiers acheteurs, mais qui pourrait aussi leur compliquer la tâche. »
Le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 3,3 % en novembre comparativement à octobre, grâce à des gains dans un peu plus de la moitié des marchés locaux, notamment le Grand Toronto, le Lower Mainland, Montréal, et de nombreux marchés dans la région élargie du Golden Horseshoe, en Ontario.
Comme le nombre de nouvelles inscriptions a surpassé le nombre de ventes, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a légèrement reculé pour s’établir à 77,0 % en novembre, comparativement à 79,1 % en octobre. Notons que la moyenne à long terme est de 54,9 %.
Environ les deux tiers des marchés locaux étaient favorables aux propriétaires-vendeurs, le ratio étant supérieur de plus d’un écart type par rapport à sa moyenne à long terme. Le tiers restant des marchés locaux étaient en équilibre.
On ne comptait que 1,8 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de novembre 2021, soit à égalité avec mars 2021 pour le niveau le plus bas jamais enregistré. Notons que la moyenne à long terme de cette mesure dépasse 5 mois.
Les conditions du marché étant plus serrées que jamais, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a augmenté de 2,7 % d’un mois à l’autre en novembre 2021.
L’IPP MLS® global et composé non désaisonnalisé a affiché une hausse record de 25,3 % d’une année à l’autre en novembre.
Selon les analyses nationales, en Colombie-Britannique, la croissance des prix d’une année à l’autre a de nouveau frôlé les 25 %; elle est plus faible à Vancouver, fidèle à la moyenne provinciale à Victoria, et plus élevée dans d’autres régions de la province.
Cette augmentation d’une année à l’autre se chiffre quelque part entre 5 et 10 % en Alberta et en Saskatchewan, et frôle les 13 % au Manitoba.
L’Ontario a pour sa part enregistré une augmentation annuelle des prix de 30 % en novembre. La région du Grand Toronto continue de progresser après avoir accusé un retard sur la plupart des autres régions de la province pendant la majeure partie de la pandémie.
Dans le Grand Montréal, la croissance des prix d’une année à l’autre se maintient légèrement au-dessus de 20 %, tandis que Québec a enregistré une hausse d’environ 10 %.
Enfin, la croissance des prix d’une année à l’autre dépasse 30 % au Nouveau-Brunswick (plus haute dans le Grand Moncton et plus faible à Fredericton et à Saint John), tandis qu’elle est de 10 % à Terre-Neuve-et-Labrador (un peu plus faible à St. John’s).
L’IPP MLS® est le meilleur moyen d’évaluer les tendances de prix, puisque les moyennes sont sujettes à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.
Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays en novembre 2021 s’élevait à un peu plus de 720 850 $, soit une hausse de 19,6 % comparativement au même mois l’année dernière. Le prix moyen national est fortement influencé par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, deux des marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul de novembre 2021, le prix moyen national baisse d’environ 158 000 $
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VEUILLEZ NOTER que les renseignements dans ce communiqué comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et sur les ventes réalisées à l’échelle nationale le mois précédent.L’ACI tient à signaler que le prix moyen peut servir à déterminer les tendances au cours d’une période, mais qu’il ne désigne pas les prix réels dans les centres composés de quartiers très différents et qu’il ne tient pas compte des différences de prix d’une région géographique à l’autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.
Les systèmes MLS® sont des systèmes de vente collaboratifs utilisés uniquement par les chambres immobilières canadiennes aux fins de la diffusion maximale des propriétés à vendre.
L’Association canadienne de l’immeuble (ACI) est l’une des plus grandes associations à vocation unique au Canada et représente plus de 140 000 courtiers et agents immobiliers détenteurs du titre REALTOR® répartis parmi 79 chambres et associations immobilières.
Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.
Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL’Association canadienne de l’immeubleTéléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca