Légère baisse des ventes résidentielles en septembre au Canada
Ottawa (Ontario), le 15 octobre 2018 - Selon les statistiques publiées aujourd’hui par L’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont chuté légèrement entre août et septembre 2018.
Faits saillants :
- Les ventes résidentielles réalisées à l’échelle nationale ont reculé de 0,4 % d’août à septembre.
- Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont chuté de 8,9 % par rapport à septembre 2017.
- Le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 3 % d’août à septembre.
- En septembre, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 2,3 % d’une année à l’autre.
- Le prix de vente moyen au Canada a grimpé légèrement (0,2 %) d’une année à l’autre en septembre.
Les ventes ont affiché un recul d’août à septembre dans un peu plus de la moitié de tous les marchés locaux, notamment dans l’île de Vancouver et à Edmonton, ainsi que dans plusieurs marchés de la région du Grand Golden Horseshoe, en Ontario. Les gains mensuels enregistrés dans la vallée du Fraser et à Montréal ont compensé ces baisses.
En septembre, les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont affiché une baisse de 8,9 % par rapport à l’année précédente. Environ 70 % des marchés locaux montraient un recul d’une année à l’autre, principalement en raison des baisses enregistrées dans des centres urbains importants de la Colombie-Britannique, de même qu’à Calgary, Edmonton et Winnipeg.
« L’équilibre entre le nombre d’acheteurs et le nombre de maisons convenables varie en fonction de l’emplacement, du type de maison et des catégories de prix », explique Barb Sukkau, présidente de l’ACI. « Les variations dans l’équilibre des marchés devraient se préciser lorsque les taux d’intérêt augmenteront et rendront encore plus contraignante la simulation de crise mise en œuvre cette année. Un courtier ou agent immobilier membre de l’ACI est votre meilleure source d’information et votre meilleur guide au moment de négocier l’achat ou la vente d’une maison en cette période de transition », précise-t-elle.
Le nombre des nouvelles inscriptions a grimpé de 3 % d’août à septembre, principalement dans le Lower Mainland et le Grand Toronto. Plus de la moitié de tous les marchés locaux ont affiché une hausse mensuelle du nombre de nouvelles inscriptions, laquelle a été contrebalancée par des chutes de plus de 3 % dans plus de la moitié des marchés locaux restants.
« Les données de vente ont beau occuper les manchettes, c’est l’équilibre entre les ventes et le nombre de maisons à vendre qui influence l’environnement de prix », déclare Gregory Klump, économiste en chef de l’ACI. « Dans les marchés où il y a amplement de maisons à vendre, mais une demande moins forte, les acheteurs ont l’avantage lorsque vient le temps de négocier le prix. Par contre, dans les marchés où les acheteurs cherchent ardemment une propriété, mais où les maisons se font rares, ce sont les propriétaires-vendeurs qui ont le beau jeu en ce qui concerne le prix. Il sera intéressant de voir comment l’offre et la demande réagiront à la hausse des taux d’intérêt, compte tenu de la nouvelle simulation de crise. »
Les ventes ayant légèrement baissé et le nombre de nouvelles inscriptions ayant augmenté, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a baissé légèrement pour s’établir à 54,4 % en septembre, par rapport à 56,2 % en juillet et en août. La moyenne à long terme de cette mesure de l’équilibre du marché se situe à 53,4 %.
Le degré auquel l’équilibre du marché actuel est au-dessus ou en dessous de sa moyenne à long terme et la durée de ces périodes constituent une manière d’évaluer si les conditions locales favorisent l’acheteur ou le propriétaire-vendeur. En règle générale, les mesures de l’équilibre du marché qui se situent à l’intérieur d’un écart type de la moyenne à long terme indiquent d’habitude l’équilibre des conditions du marché.
Si l’on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et la moyenne à long terme, environ 75 % de l’ensemble des marchés locaux étaient en équilibre en septembre 2018.
Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.
On comptait 5,3 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin d’août 2018. Même si ce chiffre correspond presque exactement à la moyenne nationale à long terme pour cette mesure, le nombre de mois d’inventaire dépasse largement la moyenne à long terme dans toutes les provinces des Prairies, ainsi qu’à Terre-Neuve-et-Labrador.
L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a grimpé de 2,3 % d’une année à l’autre en septembre 2018. Cette hausse correspond à celles affichées au cours des deux mois précédents. (Graphique B)
Les appartements ont affiché les hausses de prix les plus importantes d’une année à l’autre en septembre (+8,4 %), suivis des maisons en rangée (+4,5 %).
Pendant ce temps, le prix des maisons unifamiliales à un étage et à deux étages était sensiblement le même (respectivement -0,3 % et -0,3 % sur un an).
Les tendances continuent de varier grandement au sein des 17 marchés immobiliers suivis par l’IPP MLS®. En Colombie-Britannique, les augmentations du prix des propriétés montrent un ralentissement d’une année à l’autre dans le Lower Mainland (Grand Vancouver : +2,2 %; vallée du Fraser : +8,5 %). À Victoria, on constate l’inverse : les prix ont monté de 8,7 % sur un an en septembre. Ailleurs sur l’île de Vancouver, les prix ont grimpé de 13,2 %.
Dans les marchés résidentiels du Grand Golden Horseshoe suivis par l’indice, les prix des propriétés étaient en hausse par rapport à l’année précédente à Guelph (+8 %), à Hamilton-Burlington (+6,1 %), dans la région du Niagara (+5,9 %), dans le Grand Toronto (+2 %) et à Oakville-Milton (+1,4 %). En revanche, les prix des maisons ont encore baissé à Barrie and District (-3,6 %).
Dans les Prairies, les prix des propriétés de référence sont restés en recul sur une base annuelle à Calgary (-2,6 %), à Edmonton (-2,6 %), à Regina (-4,7 %) et à Saskatoon (-1,9 %).
Les prix des propriétés de référence ont augmenté de 6,9 % d’une année à l’autre à Ottawa (poussés par une hausse de 7,9 % du prix des maisons unifamiliales à deux étages), de 6,1 % dans le Grand Montréal (poussés par une hausse de 7 % du prix des maisons en rangée) et de 3,4 % dans le Grand Moncton (poussés par une hausse de 10,3 % du prix des appartements). (Tableau 1)
L’IPP MLS® est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.
Le prix moyen national réel (non désaisonnalisé) des maisons vendues au pays en septembre 2018 s’élevait à un peu moins de 487 000 $, soit sensiblement le même (+0,2 %) qu’au même mois l’année dernière.
Le prix moyen national est fortement marqué par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui représentent les deux marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen national baisse de près de 104 000 $ pour s’établir à juste un peu plus de 383 000 $.
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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l’échelle nationale le mois précédent.
L’ACI tient à signaler que le prix moyen peut servir à déterminer les tendances au cours d’une période, mais qu’il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d’une région géographique à l’autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.
Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d’assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.
L’Association canadienne de l’immeuble (ACI) est l’une des plus grandes associations commerciales à vocation unique au Canada. L’ACI oeuvre au nom de plus de 125 000 courtiers et agents immobiliers détenteurs du titre REALTOR® qui contribuent au bien-être économique et social des collectivités du Canada. Ensemble, ils défendent les intérêts des propriétaires, des acheteurs et des propriétaires-vendeurs.
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Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL’Association canadienne de l’immeubleTéléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca