Les ventes résidentielles augmentent au Canada en juillet
Ottawa (Ontario), le 15 août 2019 – Selon les statistiques publiées aujourd’hui par L’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles se sont améliorées de juin à juillet 2019.
Faits saillants
- Les ventes résidentielles ont connu une progression de 3,5 % à l’échelle nationale, d’un mois à l’autre en juillet.
- Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont affiché une hausse de 12,6 % d’une année à l’autre.
- Le nombre de propriétés nouvellement inscrites était en baisse de 0,4 % d’un mois à l’autre.
- L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 0,6 % d’un mois à l’autre et de 0,2 % d’une année à l’autre.
- Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays a augmenté de 3,9 % d’une année à l’autre.
En juillet, les ventes résidentielles effectuées par l’entremise des systèmes MLS® canadiens ont augmenté pour le cinquième mois consécutif. Elles sont donc d’environ 15 % supérieures au plus bas résultat enregistré en six ans, atteint en février 2019, mais tout de même plus de 10 % inférieures aux plus hauts résultats, enregistrés en 2016 et en 2017. (Graphique A)
Les ventes résidentielles ont augmenté dans environ 60 % des marchés locaux. Bien que le Grand Vancouver et le Grand Toronto aient enregistré les meilleures hausses mensuelles, les ventes sur ces marchés demeurent bien en-dessous des niveaux observés avant l’entrée en vigueur de la simulation de crise pour les prêts hypothécaires en 2018.
Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 12,6 % supérieures aux niveaux enregistrés en juillet 2018. Les ventes étaient en hausse par rapport à l’année dernière sur les plus importants marchés du Canada, notamment ceux du Lower Mainland en Colombie-Britannique, de Calgary, d’Edmonton, du Grand Toronto, d’Hamilton-Burlington, d’Ottawa et de Montréal.
« La mesure dans laquelle les récentes baisses des taux hypothécaires ont aidé à stimuler les ventes varie selon les collectivités et les segments de prix », mentionne Jason Stephen, président de l’ACI. « L’immobilier est tout à fait local. Un courtier ou agent immobilier membre de l’ACI est très au courant de ce fait, et demeure votre meilleure source d’information et votre meilleur guide au moment de négocier l’achat ou la vente d’une propriété », précise-t-il.
« Les ventes repartent à la hausse dans des collectivités où elles avaient reculé lors de l’entrée en vigueur de la simulation de crise pour les prêts hypothécaires au début de 2018. Elles demeurent cependant bien en deçà des niveaux observés avant l’introduction de cette mesure », précise Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « D’ailleurs, les ventes continuent d’augmenter sur les marchés du logement où la simulation de crise pour les prêts hypothécaires n’a eu que peu d’impact, grâce à une conjoncture économique locale favorable et à une offre de propriétés à prix abordable. En attendant, la simulation de crise pour les prêts hypothécaires ne fait aucune faveur aux acheteurs et aux propriétaires-vendeurs dans les collectivités qui doivent composer avec des perspectives économiques locales défavorables et la morosité des consommateurs. »
Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a reculé légèrement de 0,4 % en juillet. Le nombre de marchés de l’habitation qui ont affiché des hausses de nouvelles inscriptions était presque identique à celui des marchés qui ont enregistré des baisses. La hausse de nouvelles inscriptions sur les marchés de Calgary, du Grand Toronto et d’Edmonton a compensé la baisse de nouvelles inscriptions sur les marchés du Lower Mainland en Colombie-Britannique et de Montréal.
L’augmentation mensuelle des ventes, combinée à la baisse mensuelle marginale de nouvelles inscriptions, a hissé le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions à 59,8 % en juillet, comparativement à 57,6 % en juin. Il s’agit du ratio le plus serré et du plus grand écart par rapport à la moyenne à long terme (de 53,6 %) au cours de la dernière année.
La meilleure façon d’évaluer si les conditions locales favorisent les acheteurs ou les propriétaires-vendeurs est de déterminer dans quelle mesure et pendant combien de temps l’équilibre du marché est supérieur ou inférieur à sa moyenne à long terme. Le résultat qui se situe à l’intérieur d’un écart type de la moyenne à long terme indique généralement un équilibre des conditions du marché.
Si l’on effectue une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et la moyenne à long terme, environ 75 % de l’ensemble des marchés locaux étaient en équilibre en juillet 2019. Quant aux autres marchés, ils étaient tous, à l’exception de quelques marchés dans les Prairies, supérieurs à la moyenne à long terme.
Par ailleurs, le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre toutes les propriétés de l’inventaire courant au taux de vente actuel.
On comptait 4,7 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de juillet 2019, soit le niveau le plus bas depuis décembre 2017. Bien que cette mesure de l’équilibre du marché se maintienne près de sa moyenne à long terme de 5,3 mois, elle accuse un recul de plus en plus important en-dessous de ce seuil.
Les mesures nationales de l’équilibre du marché se situent généralement encore près de leurs moyennes à long terme, ce qui indique un bon équilibre entre l’offre et la demande. On constate toutefois d’importantes variations régionales.
Le nombre de mois d’inventaire dépasse largement la moyenne à long terme dans les provinces des Prairies, ainsi qu’à Terre-Neuve-et-Labrador, ce qui donne amplement de choix aux acheteurs dans ces régions. En revanche, la mesure demeure bien en deçà des moyennes à long terme pour les provinces de l’Ontario et des Maritimes, ce qui accroît la concurrence des inscriptions auprès des acheteurs et crée un terrain fertile pour la hausse des prix.
L’IPP MLS® global et composé a augmenté de 0,6 % d’un mois à l’autre en juillet 2019. Il s’agit de la hausse la plus importante en deux ans. (Graphique B)
En juillet, les résultats désaisonnalisés de l’IPP MLS® étaient en hausse par rapport au mois précédent, et ce, dans 11 des 18 marchés compris dans l’Indice. Généralement, les tendances observées en juillet sont comparables à celles de juin. Presque tous les gains ont été observés sur les marchés immobiliers situés à l’est des Prairies.
Les prix sont demeurés stables d’un mois à l’autre dans les Prairies. Les seules baisses importantes ont été observées dans le Grand Vancouver (-0,6 %) et dans la vallée du Fraser (-0,4 %), où les baisses étaient inférieures à celles observées en juin.
En revanche, des gains mensuels ont été observés à Barrie (+1,9 %), à Oakville (+1,8 %), dans le Grand Moncton (+1,0 %), dans le Grand Toronto (+0,9 %), à Guelph (+0,8 %), à Ottawa (+0,8 %), dans le Grand Montréal (+0,7 %), à Hamilton (+0,3 %) et dans la région de Niagara (+0,3 %).
En juillet 2019, l’IPP MLS® global et composé réel (non désaisonnalisé) a connu une légère hausse d’une année à l’autre de 0,2 %. Il s’agit de la première hausse depuis janvier.
En juillet, les prix des maisons unifamiliales à deux étages ont légèrement augmenté de 0,3 % d’une année à l’autre, tandis que les prix des maisons unifamiliales à un étage et des appartements en copropriété sont demeurés stables. En revanche, les prix des maisons en rangée ont baissé de 0,7 % d’une année à l’autre.
Une comparaison des prix des propriétés à ceux de l’année dernière montre que ceux-ci varient largement d’une province à l’autre; nous constatons principalement une baisse des prix dans l’ouest et une hausse des prix dans le centre et dans l’est du Canada.
Les résultats demeurent variés en Colombie-Britannique. Ils sont en baisse d’une année à l’autre dans le Grand Vancouver (-9,4 %), dans la vallée du Fraser (-6,7 %) et dans la vallée de l’Okanagan (-0,9 %). Entre-temps, les prix ont connu une hausse de 1,2 % à Victoria et ont augmenté de 3,4 % ailleurs sur l’île de Vancouver.
Dans les marchés résidentiels du Grand Golden Horseshoe suivis par l’Indice, les prix des propriétés de référence étaient en hausse par rapport à l’année précédente à Guelph (+6,9 %), dans la région de Niagara (+5,9 %), à Hamilton-Burlington (+5,0 %), à Oakville-Milton (+5,0 %) et dans le Grand Toronto (+4,4 %). En revanche, les prix des propriétés à Barrie sont demeurés sous les niveaux de l’année précédente (-1,3 %).
Dans les Prairies, l’offre dépasse les ventes (une tendance constatée depuis longtemps dans la région) et le prix des propriétés demeure inférieur à ceux d’il y a un an. Les prix de référence ont baissé de 3,5 % à Calgary, de 3,2 % à Edmonton, de 4,4 % à Regina et de 1,3 % à Saskatoon. Le prix des propriétés demeurera vraisemblablement faible dans ces villes, jusqu’à ce qu’un équilibre entre l’offre et la demande soit atteint.
Le prix des propriétés a augmenté de 8,9 % d’une année à l’autre à Ottawa (poussé par une hausse de 13,7 % du prix des maisons en rangée), de 7,3 % dans le Grand Montréal (poussé par une hausse de 8,5 % du prix des appartements) et de 2,4 % dans le Grand Moncton (poussé par un bond de 28,4 % du prix des appartements). (Tableau 1)
L’IPP MLS® est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque les moyennes sont sujettes à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.
Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays en juillet 2019 se situait juste en deçà de 499 000 $, ce qui représente une hausse de 3,9 % comparativement au même mois l’année dernière.
Le prix moyen national est fortement marqué par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, deux des marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen national baisse de près de 105 000 $ pour s’établir à juste un peu moins de 393 000 $.
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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l’échelle nationale le mois précédent.
L’ACI tient à signaler que le prix moyen peut servir à déterminer les tendances au cours d’une période, mais qu’il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d’une région géographique à l’autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.
Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d’assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.
L’Association canadienne de l’immeuble (ACI) est l’une des plus grandes associations commerciales à vocation unique au Canada, et représente plus de 130 000 courtiers et agents immobiliers détenteurs du titre REALTOR®, lesquels sont répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.
Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.
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Pierre Leduc, Relations auprès des médias
L’Association canadienne de l’immeuble
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Courriel : pleduc@crea.ca