Épisode 6/Juin 2021
Jean Stéphane Beauchamp : Adopter une approche réfléchie du design d’intérieur
Comme l’immobilier, le design d’intérieur est en constante évolution. Cependant, les dernières tendances ne conviennent pas nécessairement à tout le monde. Dans le sixième épisode d’EN DIRECT, nous examinons une approche plus réfléchie du design, fondée sur l’introspection, le sentimentalisme et la durabilité.
Assistez à une conversation passionnante avec le designer Jean Stéphane Beauchamp, établi à Montréal. Apprenez comment il combine ses connaissances en psychologie au design d’intérieur pour cerner les besoins réels des propriétaires et créer des espaces magnifiques qui leur ressemblent.
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Transcription de l'épisode
Claudia Marques : Bonjour ici Claudia Marques, et je vous souhaite la bienvenue à ce sixième épisode de EN DIRECT, un balado dont l’objectif est de susciter des conversations avec des personnes inspirantes sur divers sujets qui touchent l’immobilier canadien et les membres de l’ACI. Aujourd’hui nous allons aborder un sujet qui m’interpelle énormément surtout par les temps qui courent. Comment trouver le bien-être et le bonheur chez soi par le design intérieur ? Peut-être que vous en avez assez de regarder les mêmes quatre murs jour après jour, vous avez envie d’un changement, de trouver des solutions d’aménagement qui vous permettront d’être plus heureux et de mieux profiter du moment présent ?
Ou encore, vous planifiez des rénovations et vous voulez savoir quelles seront les tendances qui feront augmenter la valeur future de votre maison, ou encore celle de vos clients ? Qu’il s’agisse d’un coup de pinceau, d’une touche de couleur, d’un relooking de meuble vintage que vous désirez garder, notre invité d’aujourd’hui est la personne parfaite pour nous donner des idées de design et de rénovation qui peuvent améliorer grandement votre qualité de vie.
Il s’agit de Jean Stéphane Beauchamp, designer intérieur avec plus de vingt ans d’expérience. Il a suivi des cours en art thérapie. Son travail est reconnu à l’échelle internationale et ses designs apparaissent dans plus de soixante magazines et journaux. Il fera prochainement le design d’une maison au Portugal et je suis tellement heureuse de l’avoir comme invité aujourd’hui. Bonjour Jean Stéphane.
Jean Stéphane Beauchamp : Bonjour !
Claudia : D’entrée de jeu j’aimerais que l’on parle un petit peu de votre style parce que chaque designer a un style très particulier, un style unique. Et donc comment est-ce que vous décririez votre style à vous ?
Jean Stéphane : C’est une très bonne question parce que c’est la question que je me pose depuis vingt ans. Je dirais que c’est toujours difficile de cerner un peu ce qu’on fait. Je dirais que mon style est définitivement éclectique. J’adore le mélange de styles, j’adore différents niveaux d’énergie. J’aime le mélange des époques, j’aime tout cela. Je n’ai pas peur de la couleur, donc je ne suis pas la personne que l’on va aller voir si on veut un intérieur absolument tout blanc. Pas que je n’aime pas cela, mais c’est peut-être un peu moins moi. Donc je dirais peut-être éclectique, classique actualisé c’est un terme que j’utilise assez souvent, mais définitivement polyvalent. L’important pour moi c’est définitivement que les gens se sentent bien chez eux, qu’ils se sentent chez eux, qu’ils se voient dans l’intérieur.
Claudia : Oui justement, c’est quoi l’impact que peut avoir l’aménagement de notre espace de vie sur notre bien-être ? À quel point est-ce que l’aménagement, notre déco, nos rénos peuvent avoir un impact sur notre bonheur dans cette maison-là ?
Jean Stéphane : Sincèrement je crois vraiment qu’être chez soi et être bien quand on est entouré des choses que l’on aime, quand on est dans un environnement qui est bien organisé, qui répond à nos besoins et qui est beau, moi je crois qu’on est bien.
On peut se détendre, on se sent en sécurité. On se sent chez soi. C’est la différence entre une maison et une demeure. Quand on est bien chez soi, tout est là. On se voit dans nos choses. C’est le contraire, on peut s’asseoir dans un magasin, dans un beau décor, et se dire : « mon dieu, que je suis bien ! » mais cela ne dure pas longtemps car ce n’est pas chez soi Quand on est chez soi, moi j’aime entourer les gens des choses qu’ils ont accumulées ; des choses qu’ils ont accumulées en voyage, des choses qu’ils aiment, je veux qu’ils se voient. Ils viennent me chercher pour une raison, c’est pour faire ressortir cela. Et souvent, pour ajouter à tout cela, la couleur vient aussi jouer un rôle dans le bonheur. Pas que le blanc n’est pas beau, je ne veux pas me mettre à dos les gens qui aiment le blanc, mais en même temps la couleur, je pense, peut être stimulante, peut être calmante, peut ajouter de la joie comme elle peut aussi ajouter une tranquillité.
Claudia : Oui effectivement. Vous avez suivi des cours en psychologie, en art thérapie, j’imagine que ça doit vous aider quelque part, parce que vous le dites, chaque client est unique, chaque client a un besoin différent. Comment faites- vous pour établir comment cette personne-là va se sentir bien chez elle?
Jean Stéphane : Ma formation essentiellement, m’a beaucoup aidé au niveau de l’écoute. D’essayer d'aller chercher, de faire ressortir ce dont les gens ont besoin, ce qu'ils veulent.
Et définitivement, c'est d'essayer de le faire sortir de façon à ce qu’eux se voient chez eux et que ça réponde à leurs besoins.
Il y a des personnes qui sont auditives, visuelles, kinesthésiques. C'est aussi d’être capable de communiquer cette information et de la recevoir, puis ensuite de l'appliquer et également de les pousser un peu.
Je pense que mon rôle comme designer, c'est souvent d'aller un peu, beaucoup plus loin que ce que les clients feraient par eux-mêmes. La raison pour laquelle il vienne me chercher, c'est vraiment d'écouter, de prendre tout ça, de faire une synthèse puis de créer un intérieur dans lequel ils vont être bien.
Claudia : Parce que quand je regarde vos designs, effectivement c'est un style qui a beaucoup de punch, c’est un kick, on utilise beaucoup la couleur.
Mais on ne parle pas nécessairement du bleu marine comme couleur, on parle du jaune vibrant, du vert, du turquoise aqua très flash. Donc, qu'est ce que vous faites avec quelqu'un qui aime la couleur, mais qui n’est pas nécessairement prêt à oser ?
Jean Stéphane : Si la personne adore la couleur, là on peut y aller. Mais si c’est, comme vous le disiez, des gens un peu plus frileux, nécessairement, l'îlot rouge je ne le ferais pas. Je vais aller avec quelque chose qui va traverser le temps pour eux et si jamais ils décident de revendre, que ce soit quelque chose qui plaise.
Mais c'est certain que s'ils ont le goût d'un peu de couleur, c'est certain que je vais la mettre dans des accessoires qui sont facilement changeables. Comme ça, ils ont de la couleur, mais c'est réversible.
Claudia : Ça m'amène à vous parler des tendances. Ce n’est pas nécessairement un mot que vous appréciez quand vous faites vos designs. Vous le dites vous même, vous êtes un peu anti-tendance dans le sens où, ce qui est tendance, parfois, les gens vont l'associer avec ce qui est beau. Mais on s’entend que ce n’est pas toujours le cas. On va prendre l’exemple des Crocs, par exemple, qui sont très à la mode présentement. C'est très tendance, on va voir des artistes défiler sur le tapis rouge avec des Crocs. Mais ce n’est pas nécessairement beau. Et je pense que l’on retrouve la même chose dans le design.
Jean Stéphane : Absolument. Par contre, je suis content d’amener le sujet. Les tendances, c’est comme redécouvrir des choses. On redécouvre une mode, par exemple, il y a eu une période où on redécouvrait les années 80.
Pour le meilleur ou pour le pire. Mais c’est une façon des fois de revoir, de faire évoluer. Moi je crois que, oui, je suis anti-tendance pour une bonne raison, c’est que souvent, je n’ai pas le goût de me lancer à suivre une tendance simplement pour suivre une tendance pour être au dernier cri. Moi personnellement je trouve que c’est de se lancer et j’ai peur que ça crée un décor qui dise : « meilleur avant », qui ait une date de péremption. C’est ce qui m’inquiète. Par contre, une tendance peut être intéressante pour rafraîchir, rajeunir : une nouvelle couleur, une nouvelle texture que l’on redécouvre, on peut l’ajouter, pour moi personnellement, avec parcimonie. On l’ajoute dans des coussins. Par exemple, le velours était très populaire, mais il n'y a rien de mal à acheter une housse de coussin en velours si l’on a toujours adoré cela. Pour moi une tendance c’est quelque chose de passager. Il y a quelques tendances qui perdurent. Exemple, le laiton.
Claudia : Oui.
Jean Stéphane : On disait, ça va être une tendance, ça ne durera pas. Mais ça fait quoi, 5-10 ans qu’on aime le laiton. Il s’est intégré et on le redécouvre, il a changé un peu de couleur. Il est moins, en anglais on dit brassy. Il est moins orangé, il est plus doré, il est plus doux. Et on le conserve. Donc ça c’est une tendance à long terme. Donc les tendances qui sont vraiment court-terme, pour moi c’est ça qui est un peu… c’est pour ça que je dis que je suis anti-tendance. Je ne me lance pas les deux pieds dans une nouvelle tendance parce que ça n’a pas de durée de vie. Je ne voudrais pas dire à mes clients, qu’ils disent « dernier cri c’était l’affaire, on va faire la cuisine comme ça ». Pensons-y. On va réfléchir et on va voir. Moi j’ai tendance à regarder si une tendance va durer plus de cinq ans. Là ça veut dire que c’est comme une nouveauté qui s’est inscrite dans nos vies. Je trouve cela plus intéressant. C’est pour cela que les tendances, oui, je suis un peu hésitant mais je suis toujours intéressé par les tendances veut, ne veut pas.
Claudia : Je vais vous nommer une tendance design et vous allez me dire si à votre avis, c’est in, ou c’est out.
Jean Stéphane : J’entends les commentaires, les courriels qui rentrent, qui me disent : « non ! ».
Claudia : C’est donc le moment de jouer à c’est in, ou c’est out selon Jean Stéphane ! Alors c’est parti. Les tuiles métro, que l’on connaît sous le nom de subway tiles, in ou out, Jean Stéphane ?
Jean Stéphane : Question piège ! Les gens sont étonnés de la voir, c’est vrai. Mais c’est un classique, donc je suis obligé de dire que c’est quand même in.
Claudia : In !
Jean Stéphane : Parce que c’est indémodable.
Claudia : Le velours ?
Jean Stéphane : Ça a été une tendance, encore là. C’est un classique mais c’est une tendance. Ce n’est pas pour tout le monde donc je dirais out.
Claudia : Les cuisines toutes blanches ? Et là je croise les doigts pour que ce soit in.
Jean Stéphane : La cuisine blanche, bon je vais peut-être faire de la peine à bien des gens. Autant je sais que la cuisine shaker blanche au Canada c’est le modèle le plus populaire. Moi j’aimerais que ce soit out pour un petit bout. Explorons du gris pâle, explorons des petites couleurs pâles, du deux-tons. La cuisine blanche, je pense que les gens en ont trop vu. Donc est-ce que j’ai le droit de dire que j’aimerais qu’elle soit out pour un petit bout ?
Claudia : Les accessoires or ?
Jean Stéphane : Au début de la tendance, j’espérais que ça partirait vite, mais c’est resté et je l’ai même adoptée. Je crois qu’elle est encore ici pour un bout.
Claudia : Le macramé ? Et ça on en voit partout. Du macramé à toutes les sauces.
Jean Stéphane : Je vais faire de la peine à encore bien des gens. S’il vous plaît, out.
Claudia : Elle n’a même pas été in encore !
Jean Stéphane : S’il vous plaît, out !
Claudia : Qu’en est-il des murs vedettes ?
Jean Stéphane : Les feature walls en anglais, s’il vous plaît out. Moi, oui je les ai faits. Oui, je suis coupable. Mais les feature walls, je pense que maintenant… j’ai toujours adoré, si c’est pour faire un mur de couleur, faites donc les quatre. Si vous êtes pour mettre du papier peint, faites donc les quatre murs, ça joue trop avec les proportions de la pièce. Donc moi personnellement les feature walls, c’est une tendance, j’ai hâte, oui j’ai hâte qu’elle nous quitte.
Claudia : Le plancher de bois franc dans les cuisines ?
Jean Stéphane : J’adore ! Pas que je n’aime pas la tuile, c’est facile d’entretien, mais mon dieu, une cuisine avec des planchers en bois franc c’est tellement moins dur sur le dos. Oui ça s’use plus vite, donc c’est pour ça qu’on met des petits tapis, il y a toujours une façon... Moi j’adore ça. Est-ce que c’est tendance, oui. Est-ce que ça va partir comme tout chose ? Probablement. Moi j’adore ça.
Claudia : Okay. Et avec la tendance de : on amène l’extérieur à l’intérieur, la tête de cerf ? On en dit quoi ?
Jean Stéphane : S’il vous plaît, arrêtez. Encore là, si vous avez un look chalet, allez-y. Si vous habitez dans les Laurentides dans une belle cabane en bois rond, en pierre, allez-y. Mais si vous êtes en ville, je pense qu’il est temps de la mettre dans une boîte.
Claudia : Restez des nôtres, dans quelques instants, on parle des pièces à rénover pour un retour intéressant sur notre investissement.
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Est-ce que vous trouvez ça dommage que les gens fassent des flips, par exemple, de maison, et qu’ils refont au goût du jour actuel dans le but de revendre pour que ça plaise au plus de personnes possibles ? Et qu’on ne considère pas nécessairement de quoi va avoir l’air cet immeuble-là par exemple dans une dizaine d'années ?
Jean Stéphane : Oui, encore là je ne veux pas me mettre à dos personne. Moi je trouve cela dommage personnellement. Je vois trop de beaux projets, des immeubles, des transformations qui pour moi vont avoir une durée de vie de trois à cinq ans et je trouve cela vraiment dommage. Pour moi, je vais oser le dire, c’est un manque de vision. Également pour une bonne raison, c’est que les gens qui vont acheter vont vouloir le refaire. Parce que s’ils ont sauté dans une tendance, acheté quelque chose dernier cri, peut-être qu’ils vont vouloir avoir le dernier cri dans cinq ans, dans 10 ans plutôt que de vouloir faire quelque chose qui est beau, qui est bien et qui est durable, mais qui va traverser le temps et qui peut s’adapter aux modes. Comme on le disait, changer une couleur c’est facile. Changer un dosseret, c’est facile. On peut adapter et on peut suivre le temps, la mode, les tendances sans problème. Mais pour moi, ce qui est très important et ça a toujours été un peu ma philosophie, c’est la coquille, la forme, le contenant.
Claudia : Plutôt que le contenu.
Jean Stéphane : Oui, il devrait avoir une durée de vie. Une cuisine c’est un gros investissement mais c’est certain que je ne ferais pas une cuisine hyper dernière tendance à moins que la tendance ait fait un peu ses preuves. Pour revenir, par exemple, les poignées en laiton. Moi ça m’a pris du temps avant de dire : « oui , je vais mettre des poignées en laiton ». Je dois avouer que cela m’a pris du temps mais quand j’ai vu que c'était plus qu’une tendance, je l’ai intégré.
Claudia : On parle beaucoup des rénovations de cuisine et de salle de bain comme étant les deux pièces principales à rénover si l’on veut revendre notre maison et faire un profit. Est-ce que c’est toujours le cas en 2020, 2021 ? Est-ce que ce sont les seules pièces encore auxquelles on devrait penser avant de vendre une maison ?
Jean Stéphane : Selon moi, 2020 a tout changé, ou presque. Cuisine, salle de bain, toujours très populaires c’est certain que ce sont des pièces importantes, elles doivent être bien réfléchies. Je pense que si l’on veut revendre, on doit penser à plaire à un bon segment de la population ou au marché cible. Mais je crois que la dernière année a changé quelque chose de fondamental, qui pour moi va être plus qu’une tendance. J’ose sortir ma boule de cristal et faire une prédiction : les bureaux à la maison. Les bureaux à la maison, j’ai plusieurs clients qui m’ont appelé, et ça ne s’inscrit pas dans : « fais-moi un petit coin sur une table, je veux m’installer ou installer mes enfants pour qu’ils fassent leurs devoirs ».
Claudia : Oui, ce n’est plus le coin bureau, là.
Jean Stéphane : Non. On prend une pièce. Et je veux être bien, je veux que ce soit fonctionnel, je vais travailler maintenant à la maison deux à trois jours semaine, je veux un vrai bureau. Peut-être oui, certainement je ne peux pas créer de l’espace dans un condo, une maison, donc c’est certain qu’il faut souvent avoir une pièce multifonctions. Donc oui, il va peut-être y avoir un lit escamotable, mais sa fonction première, on me demande de faire des bureaux.
Claudia : Oui, parce que les gens sont appelés à travailler de chez eux et cela va se poursuivre à long terme.
Jean Stéphane : Moi je pense que oui. Et les gens ont vu à quel point ils avaient besoin d’un coin calme. Pas dans le milieu de l’action, sur le coin de l'îlot pour faire mon travail ou les devoirs. J’aimerais un vrai bureau où je peux vraiment peut-être barrer mes filières, j’ai besoin d’un coin tranquille. Ça je le vois de plus en plus. Et le deuxième que je voudrais dire que je vois sur la dernière année. On m’a demandé jusqu’en 2023 de planifier des sous-sols.
Claudia : Ah oui !
Jean Stéphane : Oui. On parlait de vendre nécessairement, on pense beaucoup à cela. Avec le marché tel qu’il est. Mais pour certaines personnes, s’ils ne veulent pas nécessairement vendre ou s’ils veulent être compétitifs, ils vont exploiter l’espace non utilisé et j’ai rarement vu autant de demandes de penser et de développer leur sous-sol. Ajouter du real estate. Ajouter des chambres, une salle de bain, un bureau, une pièce multifonctions. C’est sur mon agenda pour les deux, trois prochaines années. J’ai des sous-sols à faire.
Claudia : Des gyms peut-être dans les sous-sols aussi. Est-ce que ça se peut ?
Jean Stéphane : Ça on m’a demandé un peu discrètement : « peux-tu me rentrer une gym quelque part ? ». Avec tout ce qui se passe, je pense que les gens ont dû faire du yoga à la maison. Mais les gens me demandent ; avec mes clients, ça s’inscrit plus dans une pièce multifonctions : « Je veux faire mon yoga, ça va être une salle de jeux ». Mais de plus en plus, j’entends : « j’aimerais augmenter la valeur de ma maison, j’ai un sous-sol qui n’est pas fini, les enfants vieillissent, le quartier commence à avoir des familles donc donne-moi une nouvelle chambre à coucher, une nouvelle salle de bain, un bureau. On a ces pieds carrés là à exploiter mais pour doubler notre nombre de pieds carrés ». Ça, en valeur revente, c’est extraordinaire. Nécessairement je leur demande toujours d’aller voir un agent et de regarder ce qui se passe dans le quartier. Voir si ça vaut le coup. Parce que j’ai des clients qui m’ont dit : « on est au point où on se demande : on déménage ou est-ce qu’on agrandit ? On va développer un beau sous-sol, on va doubler notre surface de vie, mais on sait qu’on ne perd pas d’argent ». Donc ça c’est formidable.
Claudia : Comment est-ce que les gens aménagent leur bureau ? Un pièce bureau idéale, présentement, c’est quoi exactement ? Est-ce qu’est c’est une pièce juste avec un simple bureau, est-ce qu’on ajoute des chaises ? Est-ce qu’on ajoute un coin lounge, une cafetière ? C’est quoi le bureau idéal pour Jean Stéphane ?
Jean Stéphane : Moi sincèrement je crois et j’ai toujours pensé qu’un bureau, on va commencer avec quelque chose de très simple. On ne parle même pas de fonction, on va parler de beauté. Si ce n’est pas beau, on n’a pas le goût d’être là.
Claudia : C’est vrai.
Jean Stéphane : Pour moi c’est une des premières choses que je regarde quand les gens me disent. On vient de parler de sous-sol, mais c’est certain qu’un bureau, je ne vais pas lui donner un petit racoin. Le bureau parfait est adapté au style de travail que l’on fait. Première chose, une bonne chaise. Une très bonne chaise.
Claudia : Oui. On est assis longtemps.
Jean Stéphane : Exactement. Une heure, deux heures, trois heures assis, on ne devrait pas avoir une chaise de cuisine. Ce n’est pas confortable et ce n’est pas fait pour le bureau. On devrait investir dans une bonne chaise de bureau. Ensuite, maintenant on regarde des bureaux avec des surfaces qui montent. C’est formidable car cela nous permet de changer notre posture, de travailler debout, assis. C’est formidable pour des gens qui travaillent longtemps. Donc le bureau parfait, définitivement un : beau, deux : fonctionnel. Et oui, un coin café vous l’avez mentionné, c’est une très bonne idée. Je dis souvent au gens : « en fonction du style de travail que vous faites. Si vous avez besoin d’une pause et que vous devez sortir, voici ce qu’il peut arriver ; c’est que vous replongez dans votre maison et vous voyez votre ménage à faire ». Même moi je suis coupable de cela. Il faudrait bien que je fasse du lavage, il faudrait que je fasse ma vaisselle. Ça coupe le focus.
Claudia : Ceux qui n’ont pas de pièce supplémentaire. Je vous donne un exemple très personnel. Chez moi, toutes les chambres sont comblées. Alors pour mon mari qui travaille de la maison, on a fait son bureau dans la chambre à coucher. Vous en pensez quoi ? Et est-ce qu’il y a des façons de faire pour que, justement, son bureau soit un peu plus privé ? On ajoute une porte de grange… À quel point est-ce qu’on peut se laisser aller dans la créativité, justement, pour faire un double espace parce que c’est la situation de plusieurs personnes ?
Jean Stéphane : Absolument. Alors première chose, j’oserais dire : sortez-le de votre chambre à coucher principale. Pourquoi ? Parce que je l’ai déjà fait. Et si vous êtes comme moi, ce qui est arrivé, c’est que je me couche et je ne pense qu’au travail. Si on ne peut pas le sortir de la chambre à coucher, c’est exactement ce que vous avez suggéré, de créer une barrière physique. Un paravent, une porte de grange si c’est le style. On parlait de tendance, les portes de grange, j’ai hâte de les voir partir mais elles peuvent être fonctionnelles.
Claudia : Okay !
Jean Stéphane : Elles peuvent être fonctionnelles et elles peuvent répondre…
Claudia : C’est pratique !
Jean Stéphane : Exactement.
Claudia : C’est ça, c’est pratique.
Jean Stéphane : Donc, on reviendra sur cela à propos des tendances. Donc oui définitivement : créer une séparation pour ne pas que, lorsque l’on est couché, on se dise : « ah, j’avais telle chose à faire ». Définitivement, paravent, porte de grange… J’ai déjà utilisé une partie de walk-in, je sais que ça peut sembler comme un donjon mais à la limite si on a beaucoup d’espace et si c’est quelqu’un qui n’y passe pas huit heures par jour, on peut exploiter une partie du walk-in. On peut faire des choses comme cela. Ça peut être aussi une façon d’exploiter l’espace qui n’est pas complètement utilisé.
Claudia : Waouh, ce sont vraiment de très bonnes idées. On prend cela en note définitivement. Savez-vous ce qu’est le slow design ? On en parle avec le designer Jean Stéphane Beauchamp dans quelques instants. Entrez en contact avec des acheteurs et des propriétaires, vendeurs potentiels et profitez d’une foule d’outils et de ressources en visitant REALTOR.ca. La ressource en immobilier au Canada.
J’aimerais vraiment que l’on parle de durabilité parce que vous utilisez l’expression slow design que je ne connaissais pas. J’aimerais que vous m’expliquiez un peu le principe derrière le slow design et pourquoi c’est important pour vous.
Jean Stéphane : Pourquoi slow ? Cela fait référence au fast-food. Une chose est fabriquée pour de la consommation de masse et le slow design, c’est de retrouver la beauté et l’élégance même de l’artisanat, des choses faites main. Que ce soit du mobilier, des beaux objets, peu importe. Ça donne conscience aussi, c’est ce que je trouve intéressant. Ça donne une conscience de durabilité. J’achète un peu moins, mais j’achète meilleur. Et j’achète de gens qui, je sais qui l’a fabriqué. C’est ça la beauté de la chose. Ce n’est pas juste fabriqué en masse et je n’ai aucune idée de qui l’a fabriqué. C’est vraiment un objet qui a été fabriqué par quelqu’un qui peut même t’en parler. Et souvent, ce sont des gens passionnés qui peuvent te parler de ton assiette, ton bol, ton canapé, ton îlot. Peu importe, ta table de salle à dîner, elle est fabriquée. Pour moi exactement, c’est un conversation starter, dans le sens où c’est une pièce unique et belle.
Claudia : Mais quand vous me parlez de pièce unique et belle, ça me fait penser aussi à tout le concept de réutiliser des vieux meubles.
Jean Stéphane : Oui.
Claudia : On voit cela beaucoup, les gens achètent de deuxième-main, des morceaux très vintage, des antiquités. On voit le bois revenir, c’est très à la mode présentement de se dire : « on ne va pas jeter aux poubelles, on va revendre et il y a quelqu’un d’autre qui va pouvoir en profiter ».
Jean Stéphane : Absolument.
Claudia : Est-ce vous, ça vous plait ce concept-là ?
Jean Stéphane : C’est certain. Je cherchais à un moment donné, c’est quoi le terme, c’est le upcycling.
Claudia : Okay.
Jean Stéphane : Au lieu du recycling, c’est le upcycling, c’est de prendre quelque chose et de le rendre encore plus intéressant, plus beau, plus luxueux à la limite. Moi ça me passionne de plusieurs façons. Un, on parlait de mon style : j’adore le style éclectique. J’aime intégrer un peu de tout et c’est certain que quand des clients ont des éléments, je ne dis pas : « on se débarrasse de tout et on recommence ». On essaie d’intégrer, surtout si ce sont des objets qui ont une valeur sentimentale, donc on essaie de l’intégrer, de l’actualiser pour le remettre dans le décor. Moi j’adore cela. C’est certain que ce n’est pas pour tout le monde car tout le monde n’a pas le talent de faire cela. Et encore là on peut aller ; il y a souvent des artisans qui peuvent nous aider et qui se spécialisent dans le upcycling ou la remise. On peut aller voir un rembourreur, on peut aller voir… Pour moi, d’un, c’est un autre objet qui ne se retrouve pas dans les déchets.
Claudia : Effectivement.
Jean Stéphane : Et de deux, on se retrouve avec un objet qui est souvent unique. Qui est bien fait. Et on lui donne une nouvelle vie.
Claudia : Et qu’on aime !
Jean Stéphane : Et qu’on aime ! Absolument. On le redécouvre. Des fois c’est juste de prendre un vieux meuble et les gens se disent : « c’est un peu inquiétant pour moi ». Mais on le retravaille, on le peinture et soudainement ça devient une pièce que l’on aime et que l’on conserve.
Pour moi, le plus important c’est que c’est une pièce que l’on n’a pas jetée. C’est certain que c’est difficile de toujours partir complètement comme cela car tout le monde n’a pas le goût de se lancer à retaper des meubles. Mais c’est certain que si on peut éviter de tout jeter, moi je trouve cela formidable.
Claudia : On n’utilisera peut-être pas le mot tendance, mais c’est quoi, le concept design des deux prochaines années ? Qu’est-ce qu’on va voir, qu’est-ce qu’on va trouver ? Qu’est-ce que les gens vont chercher à avoir chez eux ?
Jean Stéphane : Les tendances, définitivement, ce que moi je vois. Le motif ou les couleurs de la nature qui rentrent chez nous. On a le goût de voir des choses chaleureuses. On parlait tantôt d’artisanat, de slow design : des paniers, des choses en osier, du rotin j’en vois beaucoup parce que c’est comme un retour à des choses qui sont fabriquées main.
Pour moi cela s’inscrit vraiment dans le retour à avoir besoin d’avoir de beaux objets de la nature. On n’a pas passé beaucoup de temps dehors donc on emmène l’extérieur vers l’intérieur. On a déjà vu cela comme tendance mais moi je le vois, même beaucoup. C’est ce charme un petit peu.
Une tendance importante pour moi, étant donné qu’on a passé beaucoup de temps à l’intérieur : moi je crois que l’hyper minimalisme ce n’est pas pour tout le monde. Il y en a qui l’adorent. Et il y en a qui l’adoptent. Moi sincèrement je crois qu’à moins que ce soit quelque chose que l’on adore ; les décors hyper léchés, le minimal, où il n’y a rien qui traine, moi je pense que ça a passé un peu son temps, personnellement. On a le goût de voir un petit peu plus de choses personnelles. On a le goût d’être entouré de vécu. Les gens me disent le mot « cocon », « j’ai besoin que ce soit… oui on a vécu, on ne veut pas du clutter, on ne veut pas que ce soit embourbé, mais on veut être entouré de nos belles choses ». On a le goût d’avoir du beau autour de nous. Donc le minimal prend peut-être un peu la barre pour laisser rentrer le plus vécu, un peu plus décoré.
Claudia : J’aimerais que l’on parle des plantes. Parce que vous avez dit : on veut être à l’extérieur et on amène l’extérieur à l’intérieur.
Et je constate que les plantes c’est très tendance, présentement. Les gens sur Instagram... et les grosses plantes, les monsteras, les oiseaux de paradis qui prennent énormément de place. Qu’est-ce que vous en pensez, des plantes ? Est-ce c’est une tendance, est-ce que c’est quelque chose que vous trouvez important pour rajouter de la chaleur ? Qui nous fait du bien ?
Jean Stéphane : C’est certainement une tendance, mais c’est une tendance... je vais me vieillir, mais je suis assez vieux pour l’avoir vu souvent cette tendance-là.
Claudia : Qui revient, donc ?
Jean Stéphane : Absolument, je pense qu’elle revient mais encore là, c’est une tendance qui n’est pas pour tout le monde. J’ai des clients qui me disent : « j’aimerais tellement avoir plusieurs plantes, mais je n’ai pas le pouce vert, peux-tu me trouver de belles plantes synthétiques » ? Ils ont le goût de voir de la verdure, et oui il y a des plantes qui peuvent même répondre aux besoins des gens qui n’ont pas le pouce vert, c’est cela qui est amusant. Je regarde. J’habite à Montréal et je vois des boutiques spécialisées qui ne vendent que des plantes. Donc la tendance est quand même forte. Les gens ont le goût d’avoir des choses vivantes chez eux.
Un, c’est bon, ça nettoie l’air, c’est beau, c’est vivant. Donc oui, c’est certain, j’ai toujours adoré ajouter des plantes, des fleurs dans un intérieur, ça ajoute de la vie, comme on dit, c’est certain.
Après cela, c’est de voir chaque personne si on est capable d’entretenir cette belle grande plante là. Il y a des plantes qui sont…
Claudia : C’est ça.
Jean Stéphane : Même moi j’en ai tué plusieurs, malheureusement. Mais il faut choisir.
Claudia : Ce n’est pas toujours évident, c’est une question de luminosité également.
Jean Stéphane : Absolument.
Claudia : Il ne faut pas qu’il y en ait trop.
Jean Stéphane : Et d’animaux !
Claudia : Et d’animaux, c’est vrai. Oui. C’est vrai.
Jean Stéphane : Et d’animaux. Moi c’est la première chose depuis que j’ai des chiens je demande toujours si ce type de plante-là, je peux l’avoir avec un chien. Parce qu’il y a des plantes que j’adore pendant les fêtes surtout que je ne peux pas avoir car elles sont considérées toxiques. Ce sont des petits détails que l’on regarde mais encore là, c’est d’adapter à nos besoins.
Claudia : Restez-là car dans quelques instants Jean Stéphane nous donne des trucs pour réaménager nos pièces à petit budget. Vous allez voir, ça fait une grande différence. Visitez le salon de REALTOR.ca et découvrez une foule d’articles qui répondent aux besoins de vos clients. Des articles informatifs sur des actualités immobilières aux tendances amusantes de design, le salon de REALTOR.ca a tout ce qu’il vous faut.
Donc on a parlé des grosses rénovations pour les personnes qui veulent faire un changement, qui veulent avoir un retour sur leur investissement. Mais qu’en est-il des gens qui ont un budget plus modeste ? Qu’est-ce qu’on peut faire chez soi à moindre coût pour vraiment donner un nouveau look à notre maison ?
Jean Stéphane : Il y a plusieurs choses que l’on peut faire à petit budget. Certainement la peinture. C’est toujours un des trucs, sincèrement qui n’est pas trop dispendieux. Oui il faut le faire et ce n’est pas donné à tout le monde d’être pressé mais ça ne fait rien.
Claudia : Le découpage n’est pas facile pour tout le monde.
Jean Stéphane : Oui mais de plus en plus il y a de très bons outils. Mais la peinture, ça peut changer instantanément un look. On peut utiliser une peinture foncée pour créer, qu’est-ce qu’on dit en anglais, le drama. On peut changer la perspective, la sensation de lumière.
Claudia : L’ambiance de la maison aussi, ou d’une pièce.
Jean Stéphane : Complètement avec de la peinture. Donc ça c’est beau mais pas cher. Autre chose que l’on peut faire. Les gens sont toujours surpris mais souvent quand je fais une consultation je regarde l’utilisation des pièces. Et je suggère même des fois de changer les pièces. Exemple : un salon et une salle à dîner. J’ai des clients, j’arrive chez eux et je leur demande : « c’est quoi la pièce que vous utilisez le plus ? C’est le salon. La salle à dîner ? Oh, on fait un petit souper, peut-être une fois par mois. Alors pourquoi la salle à dîner à la plus grande pièce de la maison ? Changez-les. Ah, mais non, on ne peut pas faire ça. Oui, on peut faire cela. On peut changer des pièces comme cela. » Il y a certaines pièces que l'on ne peut pas, nécessairement, mais cela peut être amusant. Cela peut être une façon de redécouvrir ses pièces et cela fait un très gros changement.
Géographiquement, selon la situation de la pièce, une salle à dîner si elle est trop loin si on la change avec le salon c’est autre chose. Mais des fois c’est de changer de chambre. Souvent les chambres sont à peu près de la même dimension mais on a une vue totalement différente. Changez de look et changez surtout pour soi, ça peut-être juste changer de pièce. On sent qu’on a déménagé, on peinture, on change, c’est du nouveau. Cela peut être une idée qui peut être intéressante. Des fois c’est très petit budget mais on peut s’amuser et impliquer même les enfants. On met tout en boîte et on déménage à l’intérieur de son propre chez soi.
Claudia : Un projet familial même, c’est le fun !
Jean Stéphane : Mais oui ! Qu’est-ce que j’adore ! Je l’ai déjà fait avec les clients et ils ont redécouvert des objets, des meubles. Moi je dois avouer, je suis quelqu’un qui va se promener dans la maison des clients et je dis : « Ah mais j’ai trouvé cette petite table d’appoint, on l’amène dans la salle de bain et tel objet on l’amène dans la chambre », et ils me disent : « Non, ça a toujours été là ! ». Mais on peut le changer. Et ça change de décor. Un dosseret de cuisine : c’est un projet de fin de semaine. Ça peut être changé. Un peu plus gros projet, un peu plus gros comme investissement de temps, ça peut être des fois peinturer sa cuisine en incluant les armoires.
Claudia : Oui !
Jean Stéphane : C’est certain que c’est un plus gros investissement mais si on a vraiment le goût de changer notre look, ça c’est un peu plus de budget mais ce n’est pas un investissement total pour refaire sa cuisine. Peinturer sa cuisine, je l’ai fait avec plusieurs clients. C’est une façon des fois, de complètement changer de look. Et d’actualiser sa cuisine. Sans dépenser trop. Ce sont des façons assez faciles. Des fois c’est juste changer ses luminaires, un petit tuyau, des fois, changer ses ampoules.
Claudia : Pour changer d’ambiance, la luminosité.
Des fois c’est jaune, des fois c’est bleuté ça dépend de l’ambiance que l’on veut créer.
Jean Stéphane : J’arrive souvent chez des clients, et la première chose que je remarque, je leur dis : « C’est très froid chez vous. Tout est illuminé par le plafond et c’est très froid ». Donc on va, un, changer la couleur, la température des lumières, des encastrés, et je vais vous acheter quelques lampes pour créer des ombres. Mais encore là, ça a l’air d’un conseil vraiment simple mais c’est étonnant ce que l’on peut faire avec de la lumière : comment créer des ombres, de la chaleur et c’est à petit frais, mais l’on redécouvre complètement notre pièce. Avec des ampoules et nécessairement des gradateurs. Je suis en train de livrer un petit secret de designer, des gradateurs. On va voir un électricien et on lui dit : « Met-moi des gradateurs partout ». On crée de l’ambiance.
Claudia : Merci beaucoup Jean Stéphane c’était tellement plaisant de vous parler honnêtement. Vous avez de bonnes idées, des bons trucs.
Jean Stéphane : Merci !
Claudia : J’espère que les gens vont prendre tout ce que vous avez raconté et le mettre en application pour se sentir bien et heureux chez eux.
Jean Stéphane : Merci à vous, très agréable.
Claudia : Voilà donc ce qui conclut notre balado sur le bien-être par le design. J’espère que vous avez aimé. On vous invite à partager le podcast sur vos réseaux sociaux, à écouter les épisodes précédents également sur Spotify, Apple et sur le site de l’ACI. Et n’oubliez pas de nous donner cinq étoiles. On se retrouve très bientôt pour un autre épisode de EN DIRECT.