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Les ventes résidentielles ont augmenté en mars

Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), le marché résidentiel de la revente à l’échelle nationale a progressé légèrement en mars 2012.

Points saillants :

Les ventes résidentielles ont haussé de 2,5 % de février à mars. Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont dépassé de 1,6 % les niveaux rapportés en mars 2011. Cela représente la plus petite augmentation annuelle enregistrée depuis avril dernier. Le nombre de maisons nouvellement inscrites a chuté de 0,3 % de février à mars. Bien qu’il soit toujours en équilibre, le marché de l’habitation s’est resserré en raison de l’activité à la hausse. Le prix moyen des maisons au Canada a accusé une baisse de 0,5 % en mars d’une année à l’autre.

Les ventes résidentielles réalisées par le biais du système MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes ont augmenté de 2,5 % de février à mars 2012. Ces ventes accrues ont hissé l’activité du marché de l’habitation à un sommet mensuel qui ne s’était pas vu depuis avril 2010.

En mars, les ventes étaient en hausse par rapport au mois précédent dans deux tiers de tous les marchés locaux; notons que Toronto, Calgary et Edmonton sont les régions qui ont contribué le plus à la hausse des ventes au pays.

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont dépassé de 1,6 % les niveaux rapportés en mars 2011, soit l’augmentation la moins importante d’une année à l’autre depuis avril dernier. Cela représente les gains modérés rapportés dans certains centres principaux, notamment ceux de Toronto, Calgary, Montréal, Ottawa et la ville de Québec. Les hausses dans ces marchés de l’habitation compensent une grande part des baisses notées à Vancouver et la vallée du Fraser, où l’activité enregistrée avait atteint des niveaux exceptionnellement élevés.

Au total, 108 373 résidences ont changé de main au cours du premier trimestre de l’année. Cela dépasse de 5,0 % la moyenne sur cinq ans des ventes réalisées au premier trimestre, de 3,8 % la moyenne sur dix ans et de 4,4 % l’activité enregistrée au premier trimestre de 2011.

Les nouvelles inscriptions sont demeurées pratiquement inchangées après la légère hausse répertoriée en février, le marché ayant accusé un recul de 0,3 % d’un mois à l’autre en mars. Le nombre de maisons nouvellement inscrites a chuté par rapport au mois précédent dans un peu plus de la moitié des marchés locaux de l’habitation au Canada et il a haussé dans près de la moitié des autres marchés.

« Le marché immobilier printanier est parti du bon pied », affirme Wayne Moen, le président de l’ACI. « Le nombre de ventes et de maisons nouvellement inscrites à vendre était en hausse par rapport à l’année précédente et la grande majorité des marchés de l’habitation sont toujours en équilibre. Cela étant dit, comme les transactions immobilières s’effectuent à l’échelle locale, les acheteurs et les propriétaires-vendeurs auront donc avantage à en discuter avec leur courtier ou agent immobilier afin de comprendre les tendances actuelles et émergentes dans leurs quartiers. »

Le marché national de l’habitation reste en position d’équilibre, quoique la hausse mensuelle des ventes ait entraîné un léger resserrement entre l’offre et la demande.

Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, qui sert à mesurer l’équilibre du marché, se situait à 55,1 % à l’échelle nationale en mars. Le marché demeure en équilibre même s’il a enregistré une hausse de 53,6 % en février. En se fondant sur un ratio entre 40 et 60 %, plus de la moitié des marchés locaux étaient en équilibre en mars.

Le nombre de mois d’inventaire s’établissait à 5,7 mois à la fin de mars à l’échelle nationale, ce qui représente une légère baisse comparativement à 5,8 mois en février. Le nombre de mois d’inventaire représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre l’inventaire actuel au taux de ventes actuel. Il peut également servir à évaluer l’écart entre l’offre et la demande sur le marché de l’habitation.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues en mars 2012 se situait à 369 677 $; cela représente une hausse d’un demi-point de pourcentage par rapport à pareille époque l’année dernière.

« Le prix moyen a augmenté par rapport à l’année précédente dans la plupart des grands centres urbains », déclara Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « La baisse modeste du prix moyen au pays indique qu’il y aurait une partie de bras-de-fer entre Toronto et Vancouver au chapitre de la composition du chiffre des ventes comparativement à l’année dernière. »

« Le prix moyen national était gonflé le printemps dernier en raison des ventes records de maisons dans quelques quartiers haut de gamme de Vancouver. On s’attendait que cela ne se reproduise pas ce printemps, et c’est ce que confirment les données les plus récentes sur les ventes. On attribue la baisse du prix moyen à la nouvelle composition du chiffre des ventes à Vancouver et non à la déflation du prix des maisons. »

« Parallèlement, les ventes résidentielles globales réalisées à Toronto étaient plus vigoureuses qu’elles ne l’étaient le printemps dernier et les ventes de résidences haut de gamme étaient en hausse par rapport à l’année précédente. Toronto étant de loin le marché de l’habitation le plus actif au Canada, la ville représente le plus important facteur de soutien du prix moyen national par rapport à l’année dernière. »

VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données sur les principaux marchés et sur les ventes MLS® réalisées à l’échelle nationale le mois précédent.

L’ACI tient à signaler que le prix moyen s’avère pratique pour déterminer les tendances au cours d’une période de temps, mais qu’il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d’une région géographique à l’autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Le système MLS® est un système de commercialisation coopératif exploité seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d’assurer la diffusion maximum des propriétés à vendre.

L’Association canadienne de l’immeuble (ACI), l’une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, représente les intérêts de plus de 100 000 courtiers et agents immobiliers, qui relèvent de plus de 100 chambres et associations immobilières.

D’autres renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

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