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Les prix des maisons étaient en hausse en mars, mais les gains continuent de se modérer

En mars 2012, l’Indice des prix des propriétés MLS®1, la principale mesure du prix des propriétés canadiennes, est toujours supérieur aux niveaux atteints au cours du même mois l’année dernière, selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI). Les gains enregistrés en un an se sont modérés. La hausse enregistrée en mars était la moins importante depuis juin dernier.

Faits saillants :

En mars 2012, l’Indice des prix des propriétés MLS® global composé a augmenté de 5,1 % d’une année à l’autre et concorde avec les gains rapportés en février, il a également enregistré la hausse la moins importante depuis juin 2011. Toronto a affiché la plus importante hausse en 12 mois (7,3 %), suivi de Vancouver (5,3 %), la vallée du Fraser (3,3 %), Calgary (2,6 %) et Montréal (2,2 %). Les gains annuels étaient les plus élevés à l’échelon des maisons unifamiliales à un et deux étages, qui ont augmenté de 5,4 % et 6,8 % respectivement. Les prix des appartements ont progressé de 3 %, tandis que les prix des maisons en rangée ont augmenté de 2,6 %.

L’Indice des prix des propriétés MLS® a enregistré une hausse mensuelle de 5,1 % en mars 2012, par rapport au même mois l’année précédente. La hausse était à égalité avec les gains enregistrés en février, ce qui représente la hausse la moins élevée depuis juin dernier.

« Les tendances générales des prix démontrent que le marché canadien de l’habitation continue à se modérer », fait savoir Wayne Moen, le président de l’ACI. « La hausse des prix n’est pas aussi importante qu’elle l’était l’automne dernier. Bien que la tendance ait été interrompue en mars, il est possible que cela se manifeste en partie par un printemps précoce dans plusieurs régions du pays, entraînant ainsi une forte concurrence parmi les acheteurs. Cela dit, les chiffres affichés cachent des écarts importants dans les tendances des prix parmi les marchés résidentiels locaux et les types de propriétés. Puisque l’achat et la vente d’une propriété se réalisent à l’échelle locale, les acheteurs et propriétairesvendeurs auraient intérêt à consulter un courtier ou agent immobilier de leur localité, afin de mieux comprendre les tendances émergentes des prix résidentiels dans leur région. »

L’Indice des prix des propriétés MLS® est demeuré au-delà du niveau enregistré l’an dernier dans les cinq marchés représentés par l’indice, en commençant par Toronto (7,3 %). Il demeure également au-dessus des niveaux atteints l’année précédente dans toutes les catégories de propriétés prises en compte, les maisons unifamiliales à deux étages étant en tête de liste, à 6,8 %. L’IPP MLS® a progressé de 1,3 % entre février et mars 2012.

« Ordinairement, l’indice augmente d’un mois à l’autre au printemps; cela correspond au resserrement prononcé entre l’offre et la demande », affirma Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « C’est dans cette optique qu’il faut examiner l’évolution du marché d’un mois à l’autre en la comparant à la même période au cours des années précédentes. Bien que dans l’ensemble la hausse du prix mensuel était au même point que l’année dernière, cela camoufle la tendance des prix à la baisse dans la région du Lower Mainland en Colombie-Britannique. En mars, les hausses moins importantes des prix dans cette région ont été compensées par une accélération modeste des hausses de prix à Calgary, Toronto et Montréal. »

En bref : Certaines des tendances sous-jacentes de l’ensemble de l’PP MLS®

L’élan de l’ensemble de l’IPP MLS® s’est maintenu entre février et mars 2012, les gains enregistrés en un an s’élevant à 5,1 %. Cependant, parce que l’IPP MLS® est composé de quatre types de propriétés de référence et de plus de 1 600 sous-secteurs répartis parmi cinq marchés de l’habitation, l’indice général peut dissimuler des variations de prix parmi les types de propriétés de référence au sein d’un seul marché de l’habitation et dans différentes régions du pays. Les hausses des prix des maisons unifamiliales à deux étages ont surpassé les hausses enregistrées dans d’autres catégories de logement depuis le début de la reprise économique. Malgré le récent ralentissement de la croissance, en mars, les prix des maisons unifamiliales à deux étages ont affiché le rythme annualisé le plus élevé. Par contre, la hausse du prix des maisons unifamiliales à un étage s’est accélérée en mars; on attribue ce rythme accéléré surtout aux gains enregistrés à Montréal et Toronto.

L’augmentation des prix demeure toujours particulièrement forte dans le secteur des maisons unifamiliales à un et deux étages comparativement aux immeubles d’habitation; les prix des maisons unifamiliales à un étage ayant haussé de 6,4 %, cela représente environ le double des hausses enregistrées pour les maisons en rangée (2,6 %) ou les appartements (3,0 %). Malgré tout, il y a des différences marquées d’un marché résidentiel à l’autre.

À Montréal, le prix des maisons en rangée augmente plus rapidement que pour les autres types de propriétés. Cela est sans doute attribuable à l’importance accordée à l’emplacement, étant donné que les maisons en rangée sont surtout situées à un endroit central alors que les maisons unifamiliales sont souvent éloignées du centre-ville de Montréal.

Les hausses des prix sont demeurées les plus fortes à Toronto depuis le milieu de l’année 2011. La croissance de l’IPP MLS® global composé de Toronto a surpassé de deux pour cents la hausse de l’indice composé enregistrée à Vancouver en un an. Cela représente le plus grand écart de croissance entre les prix de ces deux marchés en plus d’un an. Cet écart risque de s’élargir davantage étant donné que le marché de Vancouver donne des signes d’essoufflement, alors qu’à Toronto, une pénurie de logements disponibles par rapport à la demande soutient un marché favorable au propriétaire-vendeur.

Pour obtenir de plus amples renseignements, dont des tableaux interactifs, la méthodologie et les coordonnées des partenaires, rendez-vous à www.indicedesprixdesproprietes. Le système MLS® est un système de commercialisation coopératif exploité seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d’assurer la diffusion maximum des propriétés à vendre.

L’Association canadienne de l’immeuble (ACI), l’une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, représente les intérêts de plus de 100 000 courtiers et agents immobiliers, qui relèvent de plus de 100 chambres et associations immobilières. D’autres renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

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