L'ACI se réjouit de la proposition visant à restaurer la force du Régime d'accession à la propriété
L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), au nom de ses 110 000 courtiers et agents immobiliers membres d'un bout à l'autre du pays, se réjouit de l'annonce que le premier ministre Stephen Harper a effectuée aujourd'hui à l'effet que la limite de retrait du Régime d'accession à la propriété (RAP) augmenterait de 25 000 $ à 35 000 $.
« Le Régime d'accession à la propriété a aidé tellement de familles canadiennes à réaliser leur rêve de devenir propriétaires », a dit Pauline Aunger, présidente de l'ACI. « L'engagement pris aujourd'hui d'augmenter la limite de retrait du RAP fera en sorte que ce rêve reste à la portée des jeunes d'aujourd'hui. »
Promu par les courtiers et agents immobiliers membres de l'ACI, le RAP a été introduit par le gouvernement en 1992. Depuis ses débuts, le RAP a aidé plus de 2,8 millions de Canadiens en rendant l'accession à la propriété plus abordable. Grâce à ce Régime, les Canadiens peuvent emprunter un montant (remboursable) de leur régime enregistré d'épargne-retraite (REER) pour s'acheter une maison. Le RAP est un programme unique puisqu'il fournit aux acheteurs d'une première maison un moyen d'accumuler un avoir propre financier et d'épargner pour la retraite simultanément. Cependant, l'inflation a rongé le pouvoir d'achat du RAP.
« Le maintien de la valeur du RAP en augmentant la limite de retrait est indispensable. Dans mon propre commerce immobilier, j'ai vu tellement de familles de travailleurs acharnés et d'acheteurs d'une première maison avoir recours au régime pour se bâtir un avenir financier plus sûr », affirme Mme Aunger. « En diminuant ou évitant les frais de l'assurance prêt hypothécaire et en accumulant un avoir propre foncier plus tôt, les Canadiens peuvent tirer avantage de leur propre argent. »
Les achats de maison à l'aide du RAP génèrent des retombées économiques et créent des emplois. En 2015, on prévoit que les achats de maison ayant recours au RAP se traduiront par plus de 2,8 milliards de dollars de retombées et au-delà de 19 900 emplois.