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L’ACI met à jour ses prévisions sur le marché de la revente

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI) a révisé ses prévisions des ventes résidentielles qui seront réalisées par l'entremise des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes en 2013 et 2014.

La plupart des marchés canadiens du logement ont évolué comme prévu depuis les dernières prévisions de l'ACI publiées en mars. Les ventes réalisées à l'échelle nationale sont demeurées relativement stables depuis la modération enregistrée en août dernier au moment de l'entrée en vigueur des nouveaux règlements et lignes directrices hypothécaires.

Même si les ventes réalisées durant le premier trimestre de 2013 sont demeurées pratiquement à égalité avec celles du quatrième trimestre de 2012, les tendances des ventes mensuelles se sont améliorées vers la fin du premier trimestre, puis ont accéléré au deuxième trimestre.

À l'échelle nationale, on prévoit maintenant que les ventes résidentielles atteignent 443 400 logements en 2013. Cela représente une baisse de 2,5 % comparativement aux 454 573 ventes enregistrées en 2012, et signale une révision à la hausse par rapport aux prévisions précédentes d'une baisse de 2,9 %. L'Alberta et l’Île-du-Prince-Édouard sont les seules provinces où on prévoit que les ventes affichent une augmentation annuelle en 2013, tandis que l'on notera des baisses dans toutes les autres provinces sous l'effet des répercussions des règlements et lignes directrices hypothécaires plus strictes.

« Tous les marchés immobiliers sont locaux et les perspectives diffèrent d'une région ou d'une collectivité à l'autre », fait savoir Laura Leyser, la présidente de l'ACI. « Pour cette raison, les acheteurs et propriétaires-vendeurs devraient discuter avec leur courtier ou agent immobilier des perspectives du marché immobilier où ils habitent ou souhaitent habiter. »

L'ACI a également révisé ses prévisions des ventes nationales qui atteindront 464 300 logements en 2014, ce qui représente un regain de 4,7 % et une amélioration lente, mais progressive des ventes. Cela laisse toutefois les ventes nationales un dixième de point de pourcentage en dessous de la moyenne annuelle notée au cours des dix dernières années, soit en dessous des niveaux notés au premier semestre de 2012.

La Colombie-Britannique devrait encore enregistrer la hausse la plus importante des ventes en 2014 (+9,9 %) par rapport aux faibles résultats en 2013. On devrait remarquer des gains dans la plupart des autres provinces allant de 2 à 6 %, reflétant une croissance modeste de l'économie, de l'emploi, de la population et du revenu, de même que des taux d'intérêt hypothécaires bas.

Contrairement aux ventes, les prix moyens sont demeurés plus stables que prévu. On s'attend maintenant à ce que le prix moyen d'une résidence augmente de 2,1 % à l'échelle nationale pour atteindre 370 900 $ en 2013.

L'augmentation prévue reflète un changement de composition dans le calcul du prix moyen. D'importantes baisses des ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto durant le deuxième semestre de 2012 ont pesé lourdement sur les prix moyens en Colombie-Britannique, en Ontario et à l'échelle nationale durant cette période. Depuis, leur part des ventes nationales s’est améliorée et leur poids dans le calcul des prix moyens à l'échelle nationale a augmenté. Par conséquent, au cours du deuxième semestre de 2013, les prix moyens en Ontario, en Colombie-Britannique et à l'échelle nationale sont susceptibles de dépasser les niveaux atteints il y a deux ans.

La révision à la hausse des prévisions du prix moyen reflète également une croissance des prix plus importante que ce à quoi on s'attendait au printemps dans les autres marchés du logement au pays. On prévoit que les hausses du prix moyen soient les plus importantes en Alberta, en Saskatchewan ainsi qu'à Terre-Neuve-et-Labrador, si bien que les hausses annuelles s'échelonneront de 4 à 5 %. La croissance du prix moyen au Manitoba (3,6 %) devrait également dépasser les résultats à l'échelle nationale.

Les prévisions du prix moyen à l’échelle nationale en 2014 ont également été révisées à la hausse pour atteindre 377 700 $ en 2014, soit une augmentation annuelle de 1,8 %. Tout comme en 2013, une partie de l’augmentation reflète une hausse prévue dans la part des ventes totales parmi les marchés provinciaux du logement relativement plus coûteux et une nouvelle hausse de leur poids dans le calcul du prix moyen à l’échelle nationale.

On prévoit que l’Alberta affiche la hausse la plus importante du prix moyen, atteignant 3,4 % en 2014, et que des hausses à Terre-Neuve-et-Labrador, en Saskatchewan et au Manitoba dépassent à peine l’inflation. Les prix moyens au Québec et au Nouveau-Brunswick devraient en grande partie demeurer stables en 2014, tandis que les autres provinces afficheront des hausses allant 0,5 à 1,5 %.

« Les Canadiens demeurent confiants de la valeur que représente le fait d’être propriétaire », fait savoir Gregory Klump, l’économiste en chef à l’ACI. « Les tendances du marché de l’emploi et les taux d’intérêt bas continuent d’appuyer le secteur immobilier canadien; nous demeurons donc optimistes en ce qui concerne les perspectives des ventes et des prix moyens cette année et l’année prochaine. »

À propos de l'Association canadienne de l'immeuble

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales à vocation unique du Canada, représente plus de 100 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi plus de 100 chambres et associations immobilières.

* Le prix moyen pondéré pour les marchés résidentiels québécois n'influence aucunement le calcul du prix moyen non pondéré au pays. Les renseignements sur le calcul du prix moyen pondéré sur le marché résidentiel québécois sont affichés à : http://www.fciq.ca/immobilierstatistiques-definitions.php

† Depuis le 1er janvier 2012, l’Association immobilière de l’Île-du-Prince-Édouard a commencé à déclarer les ventes dès que les conditions sans rapport au titre telles qu’énoncées dans la convention d'achat-vente ont été remplies. Avant cette date, les ventes étaient rapportées au moment de conclure la vente. C'est donc dire qu'aucune comparaison n'est possible entre les données reçues avant cette date et celles obtenues après le 1er janvier 2012.

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