Nouvelles prévisions de l'ACI sur le marché de la revente

Ottawa, le 16 septembre 2013 - L'Association canadienne de l'immeuble (ACI) a révisé ses prévisions des ventes résidentielles qui seront réalisées par l'entremise des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes en 2013 et 2014.

Les deux dernières fois que l'ACI a fait des prévisions, elle anticipait que les ventes à l'échelle nationale en 2013 s'amélioreraient après un début d'année anémique, soutenues par la continuation des taux d'intérêt faibles sur un fond économique constructif accompagné d'un retour des acheteurs qui ont reporté leur achat ou ont été mis à l'écart dans le sillage du resserrement des règlements hypothécaires et des lignes directrices sur l'octroi des prêts qu'on a mis en oeuvre l'an passé.

Les ventes à l'échelle nationale ont augmenté plus rapidement que prévu. Cette situation est probablement attribuable à l'influence éphémère qu'exercent les acheteurs nantis d'une hypothèque préautorisée qui passent à l'action avant l'expiration des taux préautorisés plus faibles, surtout dans certains des marchés canadiens les plus actifs et luxueux.

« Les marchés immobiliers peuvent différer grandement d'une région ou d'une collectivité à l'autre en raison de facteurs régionaux », affirme Laura Leyser, la présidente de l'ACI. « Voilà pourquoi les acheteurs et propriétaires-vendeurs devraient discuter avec leur courtier ou agent immobilier des perspectives du marché immobilier où ils habitent ou souhaitent habiter. »

L'ACI a rééquilibré ses prévisions en ce qui concerne les ventes à l'échelle nationale en y apportant une modeste révision à la hausse cette année, ce qui reflète une croissance des ventes plus forte que prévu depuis le début de l'année. Les dernières prévisions de l'ACI en matière de ventes à l'échelle nationale en 2014 ont très peu changé.

On prévoit que les ventes atteindront 449 900 logements en 2013, ce qui représente une baisse de 1 % comparativement à l'année dernière. C'est la sixième année d'affilée que les ventes résidentielles annuelles se rapprochent de 450 000 logements.

La révision à la hausse des ventes résidentielles en Colombie-Britannique représente près de la moitié de celle des ventes à l'échelle nationale cette année. Les prévisions nationales relatives aux ventes dans les Prairies ont aussi augmenté. La Colombie-Britannique et l'Alberta sont les deux seules provinces où l'on prévoit que les ventes annuelles de l'ACI atteindront des niveaux supérieurs à ceux de l'an passé.

Selon les prévisions, à l'échelle nationale, 465 600 logements changeront de main en 2014, ce qui représente une hausse de 3,5 % et correspond à la moyenne sur dix ans. L'augmentation prévue reflète un renforcement graduel des ventes accompagné d'une amélioration de l'économie, de l'emploi et des revenus ainsi que d'une hausse légère des taux d'intérêt hypothécaires.

La Colombie-Britannique devrait encore enregistrer la hausse la plus importante des ventes en 2014 (+6,7 %) comparativement aux faibles résultats en 2013. Dans la plupart des autres provinces, on devrait remarquer des gains allant de 2 à 4 %.

Les prix moyens sont également demeurés plus fermes que prévu en raison d'une augmentation du pourcentage des ventes nationales qu'ont pris les grands marchés coûteux comparativement à l'an passé.

On s'attend à ce que le prix résidentiel moyen à l'échelle nationale augmente de 3,6 % pour atteindre 376 300 $ en 2013 et à ce que les gains les plus importants se situent dans une fourchette de 4 à 5 % dans les provinces des Prairies et autour de 6 % à Terre-Neuve-et-Labrador. La croissance du prix moyen en Colombie-Britannique et en Ontario devrait se situer à un peu moins de l'augmentation à l'échelle nationale, se situer à moins de 1 % au Québec et au Nouveau-Brunswick et reculer de moins de 1 % en Nouvelle-Écosse.

« Le contexte du prix des maisons au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse sera probablement façonné par des niveaux d'approvisionnement élevés comparativement aux ventes », énonce Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « L'équilibre entre les deux indique que les acheteurs ont une abondance de choix d'inscriptions dans ces provinces, ce qui pourrait garder les prix sous contrôle jusqu'à ce que les ventes fassent diminuer l'approvisionnement. »

Le prix moyen à l'échelle nationale devrait augmenter encore de 1,7 % en 2014 pour atteindre 382 800 $. On prévoit que l'Alberta affichera la hausse la plus importante du prix moyen en 2014 (3,4 %), et que les gains en Saskatchewan, au Manitoba et à Terre-Neuve-et-Labrador dépasseront à peine l'indice des prix à la consommation. Les prix moyens au Québec et au Nouveau-Brunswick devraient demeurer stables en 2014, tandis que les autres provinces afficheront des hausses très modestes allant de 0,5 à 1,5 %.

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L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 106 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi plus de 90 chambres et associations immobilières.