Déclaration de Michael Bourque, chef de la direction de l’ACI, sur les stratégies d’établissement de prix artificiellement bas
« Nous savons que le marché de l’habitation au Canada a atteint de nombreux records au cours de la pandémie en raison d’un déséquilibre constant entre l’offre et la demande. Nous reconnaissons de plus que les acheteurs, les propriétaires-vendeurs et les courtiers et agents immobiliers ont dû s’adapter à l’évolution du marché.
Nous sommes préoccupés du fait qu’une petite minorité de propriétaires-vendeurs, et leurs conseillers, essaient possiblement de créer une situation d’offres multiples en affichant des prix de vente, dans certains cas un prix aussi bas qu’un dollar, qui ne reflètent aucunement le prix qu’un propriétaire-vendeur serait prêt à accepter pour sa propriété. Ces types d’inscriptions peuvent brouiller les données du marché de façon significative : elles ne donnent aucune indication des attentes du propriétaire-vendeur; elles découragent le consommateur à formuler une offre; et elles dissuadent les offres de bonne foi puisque le prix affiché est irréaliste. Cette distorsion peut occasionner des coûts réels pour les consommateurs et les courtiers et agents qui participent à une transaction.
Bien que le prix de vente soit ultimement la décision du propriétaire-vendeur, nous encourageons les courtiers et agents immobiliers de conseiller à leurs clients d’afficher un prix qui reflète l’état du marché et les attentes du propriétaire-vendeur. »
- Michael Bourque, chef de la direction, L’Association canadienne de l’immeuble (ACI)