Les ventes résidentielles canadiennes ont peu évolué en février
Ottawa (Ontario), le 17 mars 2014 - Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont peu changé d'un mois à l'autre à l'échelle nationale en février.
Faits saillants :
- Les ventes résidentielles réalisées à l'échelle nationale ont augmenté de 0,3 % de janvier à février.
- Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 1,9 % supérieures aux niveaux enregistrés en février 2013.
- Le nombre de nouveaux mandats a progressé de 0,6 % de janvier à février.
- Le marché de l’habitation canadien demeure en position d'équilibre.
- Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 10,1 % d'une année à l'autre en février.
- L’Indice des prix des propriétés (IPP) MLS® a augmenté de 5,1 % d'une année à l'autre en février.
Le nombre de marchés de l'habitation locaux où les ventes se sont améliorées en février était pratiquement le même que celui des marchés où les ventes ont baissé; l'activité est demeurée plus ou moins au même point parmi la plupart des grands marchés urbains canadiens.
« En février, les ventes ont repris de la vigueur dans certains des petits marchés locaux où les effets de l'hiver rigoureux ont nui à l'activité du marché en janvier », fait savoir la présidente de l'ACI, Laura Leyser. « La vigueur des ventes durant la période cruciale du marché printanier sera déterminée par le nombre d’inscriptions, qui varie considérablement d'un marché à l'autre. Pour voir comment s'établira l'équilibre entre les inscriptions actives et la demande ce printemps dans le quartier où vous habitez ou souhaitez habiter, le courtier ou agent immobilier de votre localité demeure toujours votre meilleure ressource. »
Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont monté de 1,9 % comparativement à février 2013. L'ampleur de l'augmentation d’une année à l’autre reflète l'activité à la hausse dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique, et dans une moindre mesure, à Calgary.
« Les ventes prévues ce printemps seront soutenues par la récente baisse du taux hypothécaire ordinaire de cinq ans (repère) », fait constater l’économiste en chef de l’ACI, Gregory Klump. « Cela s'explique du fait que les acheteurs qui ont besoin d'une assurance-prêt hypothécaire et qui choisissent une durée de moins de cinq ans doivent être admissibles à un financement hypothécaire à ce taux, et non à un taux réduit que leur prêteur pourrait leur offrir. Ce soutien sera d'autant plus important dans certains des grands marchés urbains canadiens où les prix des maisons sont plus élevés que ceux des petits marchés. »
Le nombre de nouveaux mandats est aussi demeuré sensiblement le même en février, ayant accusé une hausse de 0,6 % d'un mois à l'autre. Comme c'était le cas pour les ventes, le nombre de marchés de l'habitation locaux se trouvait presque à égalité entre ceux qui ont affiché des hausses de nouvelles inscriptions par rapport au mois précédent et ceux qui ont enregistré des baisses. Le nombre de nouvelles inscriptions aurait baissé à l'échelle nationale, si le Grand Toronto n'avait pas affiché une hausse de 7,8 %; les nouvelles inscriptions enregistrées en janvier ont chuté au plus bas niveau en plus de trois ans. L'augmentation des nouveaux mandats dans le Grand Toronto a été compensée par les baisses mensuelles des nouveaux mandats dans les régions du Grand Vancouver et d'Edmonton.
Compte tenu du léger regain des ventes et des nouveaux mandats en février, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a atteint 52,1 % à l'échelle nationale, soit pratiquement au même point noté en janvier (52,3 %). Depuis le début de 2010, le ratio demeure fermement enraciné en territoire équilibré, entre 40 et 60 %. Un peu moins de deux tiers des marchés locaux ont enregistré un ratio semblable des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions en février.
Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.
Le nombre de mois d'inventaire s'élevait à 6,4 à l'échelle nationale à la fin de février 2014, soit une baisse par rapport aux 6,5 mois enregistrés à la fin de janvier. Tout comme le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, la mesure des mois d’inventaire continue à laisser entrevoir un marché de l'habitation bien équilibré à l'échelle nationale.
Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en février 2014 s'élevait à 406 372 $, ce qui représente une hausse de 10,1 % comparativement au même mois l'année dernière.
L'importance des hausses du prix moyen d'une année à l'autre continue de refléter le recul des ventes auquel nous avons assisté en février l'année dernière dans certains des marchés les plus actifs et les plus coûteux au Canada, qui a entraîné une chute du prix moyen au pays durant cette période. Ce phénomène a été particulièrement évident ce mois-ci, le Grand Vancouver ayant affiché de loin l'augmentation la plus importante de l’activité du marché d'une année à l'autre.
L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix puisqu'il n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.
Les indices composés et globaux de l'IPP MLS® ont augmenté de 5,05 % d'une année à l'autre en février 2014; cela représente une hausse par rapport au gain de 4,83 % enregistré en janvier. La croissance annuelle des prix a repris dans toutes les catégories de maisons suivies par l'indice.
Les hausses des prix, notamment parmi les maisons à deux étages et les maisons à un étage, se sont améliorées d’une année à l’autre, passant à 5,84 % et 5,40 % respectivement. Ces hausses ont été suivies de près par les hausses de prix des maisons en rangée (+4,05 %) et des appartements (+3,74 %).
La croissance des prix d'une année à l'autre, dans le cadre de l'IPP MLS®, variait dans les marchés pris en compte par l'indice, les gains les plus importants s'affichant à Calgary (+9,10 %) et dans le Grand Toronto (+7,28 %).
L'IPP MLS® dans la région du Grand Vancouver a enregistré une augmentation pendant quatre mois d'affilée d'une année à l'autre (+3,17 %). Quoique les prix soient demeurés inférieurs à l’année précédente à Victoria, la baisse enregistrée en janvier (-1,01 %) était la moins importante en plus de trois ans (Tableau 1).
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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données sur les principaux marchés et sur les ventes par le biais des systèmes MLS® réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.
Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.
L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 109 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 95 chambres et associations immobilières.
Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.