Au Canada, les ventes résidentielles se maintiennent en octobre
Ottawa (Ontario), le 15 novembre 2019 – Selon les statistiques publiées aujourd’hui par L’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles sont demeurées inchangées en octobre 2019 par rapport au mois précédent.
Faits saillants
- En octobre, les ventes résidentielles se sont maintenues à l’échelle nationale, d’un mois à l’autre.
- Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont affiché une hausse de 12,9 % d’une année à l’autre.
- Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a baissé de 1,8 % d’un mois à l’autre.
- L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 0,6 % d’un mois à l’autre et de 1,8 % d’une année à l’autre.
- Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays a augmenté de 5,8 % d’une année à l’autre.
ventes résidentielles sont d’environ 20 % supérieures au plus bas résultat enregistré en six ans, atteint en février 2019, mais tout de même de 7 % inférieures aux plus hauts résultats enregistrés en 2016 et en 2017. (Graphique A)
Le nombre de marchés de l’habitation qui ont affiché des hausses des ventes était presque identique à celui des marchés qui ont enregistré des baisses. Des ventes plus élevées dans le Grand Vancouver, dans la vallée du Fraser et à Ottawa, ont compensé une baisse mensuelle des ventes dans le Grand Toronto, particulièrement dans le Centre de Toronto, ainsi qu’à Hamilton-Burlington et à Chilliwack.
Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont affiché une hausse de 12,9 % d’une année à l’autre. En octobre, les transactions résidentielles étaient en hausse par rapport à l’année dernière sur 80 % de tous les marchés locaux, notamment sur tous les plus importants marchés urbains du Canada.
« Le fait que les ventes résidentielles se maintiennent en octobre masque l’effet de la simulation de crise pour les prêts hypothécaires sur plusieurs marchés immobiliers locaux, et ce, malgré l’équilibre entre l’offre et la demande qui favorise les acheteurs lors des négociations de vente », indique Jason Stephen, président de l’ACI. « Cela dit, l’immobilier est tout à fait local. L’équilibre du marché dépend donc du marché, du type de logement et du segment de prix. Un courtier ou agent immobilier membre de l’ACI est le mieux placé pour connaître le marché et demeure votre meilleure source d’information et votre meilleur guide au moment de négocier l’achat ou la vente d’une propriété », précise-t-il.
« C’est un véritable marché d’acheteurs, ou du moins, c’est sur le point de l’être, sur plusieurs marchés immobiliers des Prairies et de Terre-Neuve », affirme Gregory Klump, économiste en chef de l’ACI. « Dans ces régions, les acheteurs sont nettement avantagés lors des négociations de vente. Et la simulation de crise pour les prêts hypothécaires y est pour quelque chose, car elle a réduit le nombre d’acheteurs concurrents admissibles à un prêt hypothécaire, alors que les conditions du marché sont en leur faveur. »
Le nombre de nouvelles inscriptions a reculé de 1,8 % en octobre, et ce sont le Grand Toronto et Ottawa qui ont connu les baisses les plus importantes. Près du tiers de tous les marchés immobiliers ont affiché une baisse mensuelle d’au moins 5 %, tandis qu’environ un cinquième de tous les marchés ont affiché une hausse mensuelle d’au moins 5 %.
Les ventes s’étant stabilisées et le nombre de nouvelles inscriptions ayant affiché une baisse, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions s’est resserré davantage pour atteindre 63,7 %. Cette mesure continue de dépasser la moyenne à long terme de 53,6 %, ce qui laisse entendre que les négociations de vente sont de plus en plus en faveur des vendeurs. La mesure nationale continue toutefois de masquer d’importantes variations régionales.
La meilleure façon d’évaluer si les conditions locales favorisent les acheteurs ou les propriétaires-vendeurs est de déterminer dans quelle mesure et pendant combien de temps l’équilibre du marché est supérieur ou inférieur à sa moyenne à long terme. Le résultat qui se situe à l’intérieur d’un écart type de la moyenne à long terme indique généralement un équilibre des conditions du marché.
Une comparaison entre le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions et la moyenne à long terme révèle qu’un peu plus des deux tiers de l’ensemble des marchés locaux étaient en équilibre en octobre 2019, notamment le Grand Toronto et le Lower Mainland de la Colombie-Britannique. Il n’en demeure pas moins que les négociations de vente continuent de favoriser les acheteurs sur les marchés immobiliers de l’Alberta, de la Saskatchewan et de Terre-Neuve-et-Labrador.
Par ailleurs, le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre toutes les propriétés offertes au taux de vente actuel.
On comptait 4,4 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin d’octobre 2019, soit le niveau le plus bas depuis avril 2017. Cette mesure de l’équilibre du marché accuse un recul de plus en plus important en dessous de sa moyenne à long terme de 5,3 mois. Bien que le marché soit toujours en équilibre, la mesure actuelle suggère que les négociations de vente sont de plus en plus en faveur des propriétaires-vendeurs.
Les mesures nationales de l’équilibre du marché continuent de masquer d’importantes variations régionales. Le nombre de mois d’inventaire dépasse largement la moyenne à long terme dans les provinces des Prairies, ainsi qu’à Terre-Neuve-et-Labrador, ce qui donne amplement de choix aux acheteurs dans ces régions. En revanche, la mesure demeure bien en deçà des moyennes à long terme en Ontario, au Québec et dans les Maritimes, ce qui entraîne une forte concurrence parmi les acheteurs et crée un contexte favorable à la hausse des prix. La mesure est toujours bien équilibrée dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique.
L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a augmenté de 0,6 %; il s’agit du cinquième gain mensuel consécutif de l’Indice. (Graphique B)
En octobre, les résultats désaisonnalisés de l’IPP MLS® étaient en hausse par rapport au mois précédent, et ce, sur 14 des 18 marchés mesurés par l’Indice. (Tableau 1)
Au cours des derniers mois, les prix des propriétés se sont généralement stabilisés dans le Lower Mainland et dans les Prairies. Bien que cela demeure le cas à Calgary et à Saskatoon, les prix des propriétés à Edmonton et à Regina ont faibli. En revanche, les tendances des prix ont commencé à reprendre le dessus dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser.
Parallèlement, les prix ont commencé à rebondir sur les marchés de la région du Grand Golden Horseshoe. Dans les marchés plus à l’est, la croissance des prix suit une tendance à la hausse depuis trois ou quatre ans.
Une comparaison des prix des propriétés à ceux de l’année dernière révèle d’importantes variations d’une province à l’autre; notamment une baisse des prix dans l’ouest et une hausse des prix dans l’est du Canada.
En octobre 2019, l’IPP MLS® global et composé réel (non désaisonnalisé) a connu une hausse d’une année à l’autre de 1,8 %. Il s’agit de la plus importante hausse d’une année à l’autre depuis novembre 2018.
Les prix des propriétés dans le Grand Vancouver et la vallée du Fraser demeurent les plus bas comparativement à ceux de l’année précédente (-6,4 % et -4,2 %, respectivement), cependant les baisses sont moins marquées.
Ailleurs en Colombie-Britannique, les prix des propriétés sur l’île de Vancouver et dans la vallée de l’Okanagan ont enregistré des hausses d’une année à l’autre (+3,1 % et +2,0 % respectivement), et ont légèrement augmenté à Victoria (+0,5 %, d’une année à l’autre).
En octobre, Calgary, Edmonton et Saskatoon ont enregistré des baisses d’une année à l’autre, allant de -1,5 % à -2,5 %, tandis qu’à Regina, l’écart entre cette année et l’année dernière s’est fortement creusé pour s’établir à -6,8 %.
En Ontario, la croissance des prix d’une année à l’autre s’est accélérée de nouveau avant l’inflation globale des prix à la consommation dans la majeure partie du Grand Golden Horseshoe. Parallèlement, la croissance des prix s’est poursuivie sans interruption au cours des dernières années à Ottawa, Montréal et Moncton.
Toutes les catégories de propriétés de référence suivies par l’Indice ont affiché une hausse d’une année à l’autre en octobre 2019. Les prix des maisons unifamiliales à deux étages ont augmenté de façon générale, de 2,5 % d’une année à l’autre. Les prix des maisons unifamiliales à un étage ont augmenté de 1,4 % d’une année à l’autre, tandis que les prix des maisons en rangées et des appartements ont augmenté de 1,0 % et de 1,2 % respectivement.
L’IPP MLS® est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque les moyennes sont sujettes à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.
Le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays en octobre 2019 se situait à environ 525 000 $, soit une hausse de 5,8 % comparativement au même mois l’année dernière.
Le prix moyen national est fortement marqué par les ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, deux des marchés les plus actifs et les plus chers au Canada. Si l’on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen national baisse de près de 125 000 $ pour s’établir à un peu moins de 400 000 $ et réduit la hausse d’une année à l’autre à 4,7 %.
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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l’échelle nationale le mois précédent.
L’ACI tient à signaler que le prix moyen peut servir à déterminer les tendances au cours d’une période, mais qu’il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d’une région géographique à l’autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.
Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d’assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.
L’Association canadienne de l’immeuble (ACI) est l’une des plus grandes associations commerciales à vocation unique au Canada, et représente plus de 130 000 courtiers et agents immobiliers détenteurs du titre REALTOR®, lesquels sont répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.
Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.
Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :
Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL’Association canadienne de l’immeubleTéléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca