Les ventes résidentielles se maintiennent au Canada en juillet
Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), le marché résidentiel de la revente est demeuré stable à l'échelle nationale entre juin et juillet 2012. Les prix sont descendus en dessous des récents sommets enregistrés dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, mais ils demeurent au-dessus des résultats atteints l'année dernière dans la plupart des marchés.
Faits saillants :
Les ventes résidentielles ont peu changé (-0,01 %) entre juin et juillet. Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 3,3 % supérieures aux ventes enregistrées en juillet 2011. Le nombre de maisons nouvellement inscrites a chuté de 3,3 % entre juin et juillet. La stabilité des ventes jointe à la réduction de nouveaux mandats a renforcé le marché de l’habitation à l'échelle nationale, ce qui l’a fermement maintenu en équilibre. En juillet, le prix moyen des maisons au Canada a accusé une baisse de 2 % d'une année à l'autre. Le prix des propriétés de référence global composé a augmenté de 4,5 % en juillet, soit son plus faible gain en plus d'un an.
Les ventes répertoriées par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes se sont maintenues en juillet 2012 par rapport au mois précédent, ce qui représente un recul de moins d'un dixième de point de pourcentage.
Le nombre de marchés de l'habitation locaux se trouvait presque à égalité entre ceux qui ont affiché des hausses mensuelles et ceux qui ont enregistré des baisses mensuelles. L'activité a avancé au pays par rapport au mois précédent à Kingston, Chilliwack et Calgary, mais a été compensée par la réduction des ventes à Toronto, à Terre-Neuve-et-Labrador et à Edmonton.
Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont augmenté de 3,3 % d'une année à l'autre en juillet 2012, et l'on note la plus forte augmentation à Calgary et des ventes plus modestes à Vancouver.
« On s'attendait généralement à ce que les récentes modifications apportées aux règlements hypothécaires viennent modérer les ventes et les prix dans le Grand Toronto et le Grand Vancouver, et c’est ce que confirment les données publiées aujourd'hui », fait remarquer le président de l'ACI, Wayne Moen. « Malgré cela, les tendances des ventes et des prix peuvent varier grandement d'un marché à l'autre et aller à l'encontre des tendances nationales. Les acheteurs et propriétaires-vendeurs auraient intérêt à consulter un agent ou un courtier immobilier de leur localité afin de mieux comprendre l'évolution du marché où ils résident. »
« Certains acheteurs d'une première maison auront peut-être de la difficulté à obtenir un financement hypothécaire en raison des périodes d'amortissement réduites qui ont été introduites dans les récentes modifications apportées aux règlements hypothécaires », a fait savoir Gregory Klump, l'économiste en chef à l'ACI. « Comme pivot du marché de l'habitation, l’activité réduite chez les acheteurs d’une première maison aura un effet boule de neige sur le reste du marché. Il faudra probablement un peu plus de temps aux acheteurs qui peuvent s'offrir une maison plus luxueuse pour vendre leur maison actuelle. »
Le nombre de maisons nouvellement inscrites a chuté de 3,3 % en juillet comparativement à juin, en raison du recul dans plus de la moitié des marchés locaux y compris Montréal, Toronto, Vancouver, la vallée du Fraser, Calgary et Edmonton.
Le marché national de l'habitation reste fermement en position d'équilibre, appuyé de ventes stables et d'un nombre inférieur de nouvelles inscriptions. Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, qui sert à mesurer l'équilibre du marché, se situait à 53,4 % en juillet 2012, soit une hausse par rapport à 51,6 %, noté en juin. Selon le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, qui se situe entre 40 % et 60 %, deux tiers des marchés de l’habitation locaux étaient équilibrés en juillet.
Le nombre de mois d'inventaire à l'échelle nationale constitue une autre mesure d'un marché équilibré. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre l'inventaire actuel au taux de ventes actuel et il se situait à 6,1 mois à la fin de juillet, donc inchangé par rapport à juin. Le nombre de mois d'inventaire se situe autour de six mois depuis la fin de 2010.
Les prix de vente moyens étaient plus élevés en juillet comparativement à l'année dernière dans environ sept sur dix marchés locaux, mais la baisse des ventes dans le Grand Vancouver continue d'avoir des répercussions sur le prix moyen national. Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues en juillet 2012 au pays se situait à 353 147 $, ce qui représente une baisse de 2 % comparativement au même mois l'année dernière. Si l'on exclut le Grand Vancouver du calcul du prix moyen à l'échelle nationale, on note une augmentation de 1,1 % d'une année à l'autre.
Contrairement au prix moyen, l'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, il est donc un meilleur indicateur des tendances du prix des propriétés au Canada. L'indice suit les tendances des prix des maisons des cinq des marchés de l'habitation les plus actifs du Canada, soit le Grand Vancouver, la vallée du Fraser, Calgary, le Grand Toronto et Montréal. Ces cinq marchés comprennent environ 45 % de toutes les ventes enregistrées au Canada.
L'IPP MLS® a progressé de 4,5 % d'une année à l'autre en juillet 2012. C'était la troisième fois en trois mois que les hausses de prix d'une année à l'autre se sont affaiblies, ce qui souligne le taux d'augmentation le plus faible depuis plus d'un an.
Le taux de croissance des prix d'une année à l'autre s'est modéré dans toutes les catégories de propriétés de référence que couvre l'indice. Les maisons unifamiliales à un et à deux étages ont affiché le taux de croissance le plus important d’une année à l’autre en juillet, alors que les maisons unifamiliales à deux étages ont accusé une hausse de 5,8 % et les maisons unifamiliales à un étage une hausse de 5,6 %.
Le prix des maisons en rangée et des appartements continue de faire l'objet de gains modestes avec une hausse de 2,5 % et de 2,2 % respectivement d'une année à l'autre en juillet 2012.
L'IPP MLS® a affiché la plus importante hausse d’une année à l’autre dans le Grand Toronto (7,1 %), suivi de Calgary (6,0 %), de la vallée du Fraser (2,5 %), de Montréal (2,1 %) et du Grand Vancouver (0,6 %). La hausse des prix en juillet était moins élevée qu'elle ne l'a été au cours du mois précédent dans tous ces marchés, à l'exception de Calgary.