Le marché résidentiel canadien avance légèrement en septembre
Ottawa (Ontario), le 14 octobre 2016 - Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont affiché une légère hausse en septembre 2016 par rapport au mois d'août.
Faits saillants :
- Les ventes résidentielles nationales ont augmenté de 0,8 % d'août à septembre.
- En septembre, les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 4,2 % supérieures aux niveaux rapportés au cours du même mois l'année dernière.
- Le nombre de nouvelles inscriptions a haussé de 0,5 % d'août à septembre.
- L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS® ) a augmenté de 14,4 % d'une année à l'autre en septembre.
- Le prix moyen des maisons a haussé de 9,5 % à l’échelle nationale d'une année à l'autre.
Le nombre de marchés se trouvait à égalité entre ceux qui ont affiché une hausse d'un mois à l'autre et ceux qui ont accusé une baisse. Poursuivant les tendances observées récemment, les ventes ont augmenté davantage dans la région du Grand Toronto et ses environs et chuté dans la vallée du Bas-Fraser et ses environs, en Colombie-Britannique.
Comme il a été mentionné précédemment, les ventes résidentielles dans le Grand Vancouver et la vallée du Bas-Fraser ont accusé un recul appréciable cinq mois d'affilée et ce, avant l’annonce en août de la nouvelle taxe imposée aux acheteurs de l'étranger dans le Grand Vancouver. L'activité est revenue à des niveaux près de la normale, après avoir atteint leur sommet au début de l'année. La plupart des baisses enregistrées depuis les ventes records notées à l'échelle nationale en avril reflètent la chute soudaine de l'activité dans la vallée du Bas-Fraser et ses environs en Colombie-Britannique.
Pour reprendre les paroles du président Cliff Iverson : « Les récentes modifications apportées par le ministre des Finances aux règlements régissant les prêts hypothécaires ont ajouté à l'incertitude des acheteurs et propriétaires-vendeurs à l'égard du marché de l'habitation. Pour les acheteurs d'une première maison, une simulation de crise des taux d’intérêt hypothécaires pour ceux qui ont besoin d'une assurance prêt hypothécaire les forcera à repenser la dépense qu'ils peuvent se permettre. »
« Les acheteurs d'une première maison, surtout dans les marchés de l'habitation qui manquent de maisons unifamiliales à prix abordable, pourraient se retrouver exclus du marché en raison des nouveaux règlements qui entreront en vigueur le 17 octobre », fait constater Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « Les acheteurs d'une première maison sont favorables à la vague de maisons qui changent de main, ce qui fait d'eux le pivot du marché de l'habitation. Le gouvernement fédéral voudra sans doute suivre de près les effets des nouveaux règlements sur différents marchés de l'habitation dans l'ensemble du pays et sur l'économie, surtout en raison de l'incertitude qui plane à l'égard d'autres secteurs privés en tant que moteurs de la croissance économique. »
Les ventes réelles (non désaisonnalisées) ont augmenté de 4,2 % d'une année à l'autre en septembre 2016. Les transactions ont haussé, par rapport à l'année précédente, dans presque les deux tiers des marchés canadiens. La hausse, largement attribuable au Grand Toronto et ses environs, a été freinée par la diminution des ventes dans la vallée du Bas-Fraser en Colombie-Britannique.
Le nombre de maisons nouvellement inscrites a haussé de 0,5 % en septembre 2016 par rapport à août. Tout comme les ventes, les marchés où le nombre de nouvelles inscriptions ont augmenté par rapport au mois précédent se trouvaient à égalité comparativement aux marchés ayant enregistré des baisses. Compte tenu de la grave pénurie de maisons à vendre, l'augmentation du nombre de propriétés nouvellement inscrites ont soutenu les ventes à la hausse dans le Grand Toronto et à l'échelle nationale.
Les ventes et les nouvelles inscriptions ayant toutes deux augmenté à un rythme semblable, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a atteint 62,1 % à l'échelle nationale, soit peu changé par rapport à 61,9 % en août. Le ratio demeure loin du sommet de 65,3 % atteint en mai.
On parle normalement d'un marché de l'habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu'il s'agit d’un marché favorable à l'acheteur ou au propriétaire-vendeur respectivement.
Le ratio se situait au-dessus de 60 % dans presque la moitié des marchés du logement locaux en septembre, soit pratiquement tous les marchés qui continuent de se situer en Colombie-Britannique, dans le Grand Toronto et ses environs et dans l'ensemble du sud-ouest de l'Ontario. Cependant, le ratio s'est déplacé hors du marché favorable à l'acheteur vers le milieu de l'échelle du 50 % dans le Grand Vancouver et la vallée du Bas-Fraser.
Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de vente actuel.
On comptait 4,7 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin de septembre 2016. Ce chiffre demeure pratiquement inchangé depuis avril; les ventes moins nombreuses dans la vallée du Bas-Fraser ont compensé la pénurie d'inscriptions dans le Grand Toronto et ses environs.
L'équilibre serré entre l'offre et la demande de logements dans la région du grand Golden Horseshoe en Ontario est sans précédent (comprend le Grand Toronto, Hamilton-Burlington, Oakville-Milton, Guelph, Kitchener-Waterloo, Cambridge, Brantford, la région du Niagara, Barrie et la région de chalets environnante). Le nombre de mois d'inventaire se situe entre un et deux mois dans les marchés du logement de la région du grand Golden Horseshoe, et à moins d'un mois dans le Grand Toronto.
Les indices composés et globaux de l'IPP MLS® ont augmenté de 14,4 % d'une année à l'autre en septembre 2016; cela représente une baisse de 14,7 % par rapport au mois d'août et la première chute depuis mars 2015.
La croissance annuelle des prix des maisons unifamiliales à un étage et des appartements a fait marche-arrière, tandis qu'elle est restée stable parmi les maisons unifamiliales à deux étages et les maisons en rangée.
Les maisons en rangée et les maisons unifamiliales à deux étages ont accusé les taux de croissance annuelle les plus élevés en septembre 2016, soit 16,4 % et 16,3 % respectivement. La croissance des prix a suivi de près celle des maisons unifamiliales à un étage (14 %) et des appartements (11,1 %).
Bien que neuf sur onze marchés dont tient compte l'IPP MLS® aient enregistré des hausses d’une année à l’autre en septembre, les hausses continuent de varier considérablement d'un marché de l'habitation à l'autre.
On a noté les gains les plus importants d'une année à l'autre par une grande marge dans le Grand Vancouver (+28,2 %) et la vallée du Bas-Fraser (+35 %). Cependant, les prix des maisons unifamiliales dans ces deux marchés ont chuté par rapport au mois précédent, ce qui représente la première baisse importante depuis la fin de 2012.
On a également noté des hausses de prix à deux chiffres dans le Grand Toronto (+18 %), à Victoria (+19,4 %) et à l'île de Vancouver (+13,9 %).
En revanche, les prix ont baissé de -4,1 % d'une année à l'autre à Calgary. Même si les prix à cet endroit se sont maintenus depuis mai, ils demeurent plus bas que les niveaux enregistrés l’année dernière depuis août 2015 et se situent à 4 % en dessous du sommet atteint en janvier 2015.
Les prix des maisons ont baissé de 1,2 % d'une année à l'autre à Saskatoon. Dans cette même ville, les prix sont également demeurés inférieurs aux niveaux enregistrés il y a un an, depuis août 2015.
Entre-temps, on a noté d'autres hausses du prix des maisons d'une année à l'autre à Regina (+4,9 %), dans le Grand Moncton (+4,2 %), à Ottawa (+2,7 %) et dans le Grand Montréal (+2,7 %).
L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d'évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est vulnérable aux distorsions considérables que peuvent occasionner les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d'un mois à l'autre.
Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en septembre 2016 s'élevait à 474 590 $, ce qui représente une hausse de 9,5 % d'une année à l'autre.
Le prix moyen à l'échelle nationale continue à subir l'influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent toujours parmi les deux marchés du logement les plus serrés, actifs et chers au Canada.
Cela étant dit, la part des ventes dans le Grand Vancouver a diminué considérablement à l’échelle nationale récemment, et par le fait même, a eu moins d’influence sur le prix moyen au pays. Quoiqu'il en soit, le prix moyen a baissé de plus de 100 000 $, pour atteindre 358 884 $, si l'on ne tient pas compte des deux marchés du Grand Vancouver et du Grand Toronto dans les calculs.
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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.
Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.
L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 115 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.
Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.
Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :
Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL'Association canadienne de l'immeubleTéléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca