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Le marché résidentiel canadien recule légèrement de décembre à janvier

Ottawa (Ontario), le 15 février 2017 - Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont diminué légèrement d'un mois à l'autre à l'échelle nationale en janvier 2017.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles ont baissé de 1,3 % de décembre 2016 à janvier 2017.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont monté de 1,9 % en janvier par rapport à l'année dernière.
  • Le nombre de nouvelles inscriptions a diminué de 6,7 % de décembre 2016 à janvier 2017.
  • En janvier, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 15 % d'une année à l'autre.
  • Le prix de vente moyen au Canada a peu changé (+0,2 %) d'une année à l'autre en janvier.
Les ventes résidentielles effectuées par l'entremise des systèmes MLS® canadiens ont diminué de 1,3 % d'un mois à l'autre en janvier 2017, ce qui en fait le deuxième niveau mensuel le plus bas depuis l'automne 2015 et un niveau à peine au-dessus de ceux notés en novembre dernier lorsque les derniers règlements sur le resserrement des prêts hypothécaires sont entrés en vigueur.

Les ventes se sont révélées moins élevées que le mois dernier dans près de la moitié des marchés, notamment dans les trois centres urbains les plus importants au Canada : le Grand Toronto, le Grand Vancouver et Montréal.

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont augmenté de 1,9 % par rapport au même mois l'année dernière. Bien que les ventes étaient supérieures aux niveaux enregistrés l'année dernière dans près des deux tiers des marchés locaux, y compris le Grand Toronto, Calgary, Edmonton, London & St. Thomas et Montréal, elles étaient considérablement inférieures dans le Lower Mainland de la Colombie-Britannique.

« Les acheteurs de maison au Canada ont des défis à relever cette année, notamment les nouveaux règlements sur les prêts hypothécaires qui rendent l’admissibilité à un prêt hypothécaire plus difficile, ainsi que les modifications apportées à la réglementation qui font augmenter les coûts du financement hypothécaire », affirme le président de l'ACI, Cliff Iverson. « Il faudra un certain temps pour évaluer la portée de ces défis en ce qui concerne les acheteurs de maison dans divers marchés du logement d'un bout à l'autre du pays. Étant donné que les transactions immobilières s'effectuent à l'échelle locale, votre courtier ou agent immobilier demeure votre meilleure source de renseignements sur les ventes et les inscriptions où vous demeurez ou souhaiteriez demeurer à l’avenir. »

« La pénurie de maisons à vendre s’est aggravée dans certaines villes, particulièrement à Toronto et dans les environs, ainsi que dans certaines régions de la Colombie-Britannique », mentionne Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « À moins que les ventes baissent radicalement, les perspectives sur le prix des maisons demeurent élevées aux endroits qui connaissent une pénurie continue de l'offre. »

Le nombre de nouvelles inscriptions a baissé de 6,7 % en janvier 2017, soit la deuxième baisse mensuelle d'affilée. Les nouvelles inscriptions ont diminué dans près des deux tiers des marchés locaux, notamment dans le Grand Toronto et ses environs, et dans toute l'île de Vancouver.

La baisse mensuelle de nouvelles inscriptions ayant surpassé la baisse de ventes, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a atteint 67,7 % en janvier, comparativement à 64 % en décembre et à 60,2 % en novembre.

On parle normalement d'un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu'il s'agit respectivement d’un marché favorable à l'acheteur ou au propriétaire-vendeur.

Le ratio se situait au-dessus de 60 % dans près de la moitié des marchés du logement locaux en janvier, dont la vaste majorité se trouve en Colombie-Britannique, dans le Grand Toronto et ses environs et dans l'ensemble du sud-ouest de l'Ontario. Une baisse mensuelle de nouvelles inscriptions a resserré davantage les marchés du logement qui se trouvaient déjà en territoire favorable aux propriétaires-vendeurs.

Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 4,6 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin de janvier 2017, un nombre inchangé par rapport à décembre 2016 et le plus bas niveau en six ans pour cette mesure.

Le déséquilibre entre l'offre limitée et la forte demande de logements est sans précédent dans la région du Grand Golden Horseshoe de l’Ontario (la région comprend le Grand Toronto, Hamilton-Burlington, Oakville-Milton, Guelph, Kitchener-Waterloo, Cambridge, Brantford, la région de Niagara, Barrie et la région avoisinante de chalets). Le nombre de mois d'inventaire en janvier 2017 se situait à un mois ou moins dans le Grand Toronto, à Hamilton-Burlington, à Oakville-Milton, à Kitchener-Waterloo, à Cambridge, à Brantford et à Guelph.

L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) comprend maintenant Oakville-Milton et Guelph, et ses données historiques ont été révisées afin de s'assurer que toutes les mesures globales demeurent comparables.

L' IPP MLS® global et composé a grimpé de 15 % d'une année à l'autre en janvier 2017.

Cela représente une légère hausse par rapport au gain enregistré en décembre, et reflète une accélération des hausses de prix des appartements et maisons en rangée.

Les prix des maisons unifamiliales à deux étages ont affiché les plus importantes augmentations d'une année à l'autre (+16,8 %), suivies de près des maisons en rangée (+15,8 %), des maisons unifamiliales à un étage (+14,4 %) et des appartements (+13,3 %).

Tandis que les prix des propriétés de référence ont augmenté par rapport aux niveaux atteints l'année dernière dans 10 des 13 marchés du logement suivis par l'IPP MLS®, les tendances des prix n'ont cessé de varier énormément d’un endroit à l’autre.

Dans la vallée du Fraser et le Grand Vancouver, les prix se sont éloignés des sommets atteints en août 2016. Cela étant dit, les prix des maisons dans ces régions sont néanmoins demeurés bien au-dessus des niveaux notés l'année dernière (respectivement +24,9 % et +15,6 % d'une année à l'autre).

Entre-temps, les prix de référence ont continué de grimper à Victoria et ailleurs sur l’île de Vancouver, ainsi que dans le Grand Toronto, à Oakville-Milton et à Guelph. Les hausses de prix d'une année à l'autre dans ces cinq marchés variaient de 18 à 26 % en janvier.

Par contre, le prix des maisons a chuté de 2,9 % à Calgary et de 1 % à Saskatoon (d'une année à l'autre). Les prix dans ces deux marchés se situent maintenant à 5,9 % et à 4,3 % en dessous de leur sommet respectif, atteints en 2015.

Comparativement aux niveaux notés l'année dernière, les prix des maisons ont augmenté modestement à Regina (+3,8 %), à Ottawa (+3,7 %) et dans le Grand Montréal (+3,1 %). Dans le Grand Moncton, les prix des maisons se sont maintenus (-0,2 %) dans l'ensemble du marché, ce qui indique une hausse du prix des maisons en rangée (+5,8 %) qui a été compensée par une baisse des prix des maisons unifamiliales à un étage (-1 %). (Tableau 1)

L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d'évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d'un mois à l'autre.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en janvier 2017 s'élevait à 470 253 $, soit presque inchangé (+0,2 %) par rapport à une année plus tôt.

Le prix moyen à l'échelle nationale continue de subir l'influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent toujours parmi les deux marchés du logement les plus serrés, actifs et chers au Canada.

Cela étant dit, la part des ventes nationales du Grand Vancouver a diminué considérablement au cours de la dernière année, et par le fait même, a eu moins d’influence sur le prix moyen au pays. Si l'on ne tient pas compte du Grand Vancouver et du Grand Toronto dans les calculs, le prix moyen baisse de près de 120 000 $ pour atteindre 351 998 $.

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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.

L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 120 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :

Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL'Association canadienne de l'immeubleTéléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca

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