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Le marché résidentiel canadien accuse un recul en décembre

Selon les statistiques publiées aujourd'hui par l'Association canadienne de l'immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont baissé d'un mois à l'autre à l'échelle nationale en décembre 2014.

Faits saillants :

Les ventes résidentielles nationales ont chuté de 5,8 % de novembre à décembre. Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 7,9 % supérieures aux niveaux rapportés en décembre 2013. Le nombre de nouveaux mandats a augmenté de 1,1 % de novembre à décembre. Le marché canadien de l'habitation demeure équilibré. L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 5,4 % d'une année à l'autre en décembre. Le prix de vente moyen au Canada a grimpé de 3,8 % d'une année à l'autre en décembre.

Le nombre de ventes de maisons conclues par le biais des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes a baissé de 5,8 % en décembre 2014, par rapport aux résultats répertoriés en novembre, et il demeure au-dessus des niveaux atteints l'année précédente.

Les ventes réalisées en décembre ont accusé une baisse comparativement au mois précédent et ce, dans près de deux tiers de tous les marchés résidentiels locaux; ceux de Calgary et d'Edmonton, qui étaient en tête, ont chuté d'environ 25 %. L'activité était également en perte de vitesse d'environ 5 % dans la région du Grand Toronto.

« Les ventes résidentielles sont demeurées au-dessus des niveaux atteints l'année précédente dans la plupart des marchés locaux », déclare la présidente de l'ACI, Beth Crosbie. « Les ventes étaient également plus vigoureuses en décembre qu'elles ne l'étaient le mois précédent dans environ un tiers des marchés locaux canadiens. Cela souligne le fait que les transactions immobilières s'effectuent à l'échelle locale. Votre courtier ou agent immobilier est votre meilleure source de renseignements pour comprendre l'évolution du marché où vous habitez à l'heure actuelle ou aimeriez éventuellement vivre. »

« Les ventes conclues en décembre étaient inférieures à celles du mois précédent dans bon nombre des marchés les plus importants et les plus actifs au pays, ce qui porte à croire que dans l'ensemble, les ventes résidentielles conclues vers la fin de 2014 perdaient de la vapeur », fait remarquer Gregory Klump, l'économiste en chef de l'ACI. « Cela étant dit, les ventes demeurent au-dessus des niveaux atteints l'année précédente dans plusieurs de ces marchés. »

« Compte tenu de l'incertitude qui plane quant aux prix du pétrole, il n'est pas surprenant que la confiance des consommateurs se détériore en Alberta et que certains acheteurs aient remis à plus tard leur décision de s'acheter une maison », déclare M. Klump. « Pour ce qui est de l'activité au ralenti à Calgary et à Edmonton, les ventes dans ces deux marchés étaient vigoureuses durant toute l'année précédente avant de revenir à des niveaux moyens pour le mois de décembre. »

En décembre, les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) étaient de 7,9 % supérieures aux niveaux rapportés au cours du même mois en 2013. Les ventes mensuelles étaient en hausse par rapport aux résultats de l'année précédente, et ce, dans environ deux tiers des marchés locaux en commençant par le Grand Vancouver, la vallée du Fraser, la région du Grand Toronto et Montréal.

En 2014, les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières), soit les 481 162 maisons qui ont changé de main par l'entremise des systèmes MLS® des chambres et associations immobilières canadiennes, ont enregistré un sommet annuel inégalé en sept ans. Les ventes résidentielles réalisées en 2014 étaient en hausse de 5,1 % comparativement à l'année précédente, et de 2,6 % supérieures à la moyenne annuelle calculée sur une période de 10 ans.

Le nombre de nouveaux mandats était en hausse de 1,1 % en décembre par rapport à novembre. L'inventaire de nouvelles inscriptions était en hausse dans un peu plus de la moitié des marchés locaux, notamment à Calgary, Regina et Ottawa.

Le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situait à 51,8 % à l'échelle nationale en décembre, donc en baisse de 55 % du ratio enregistré au cours des quatre mois précédents.

On parle normalement d'un marché de l'habitation équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats au-dessus ou en dessous de cette gamme indiquent qu'il s'agit d’un marché favorable au propriétaire-vendeur et à l’acheteur respectivement.

Le ratio se situait dans cette fourchette dans un peu plus de deux tiers des marchés locaux en novembre. Plus de la moitié des marchés de la Colombie-Britannique, de l'Alberta et du Sud de l'Ontario qui avaient été favorables au propriétaire-vendeur en novembre sont revenus en territoire équilibré en décembre. Ces marchés incluaient ceux du Grand Vancouver, de Calgary, d'Edmonton et de la région du Grand Toronto.

Le nombre de mois d'inventaire est une autre mesure importante de l'équilibre entre l'offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu'il faudrait compter pour vendre tout l'inventaire actuel au taux de ventes actuel.

On comptait 6,2 mois d'inventaire à l'échelle nationale à la fin de décembre 2014, soit une hausse par rapport à 5,8 mois en novembre. Ceci, ajouté à la baisse du ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions, porte à croire que le marché résidentiel canadien est maintenant mieux équilibré.

L'IPP MLS® global et composé a augmenté de 5,38 % d'une année à l'autre en décembre. Les prix mensuels ont augmenté de manière constante entre 5 % et 5,5 % durant toute l'année 2014.

En décembre, la croissance des prix a chuté d'une année à l'autre par rapport à novembre, dans le secteur des maisons en rangée, mais son taux s'est accéléré pour tous les autres types de maisons suivis par l'indice.

On retrouve en tête des hausses les plus importantes d'une année à l'autre les maisons unifamiliales à deux étages (+6,98 %), qui sont suivies de près par les maisons en rangée (+5,31 %) et les maisons unifamiliales à un étage (+4,51 %). L'augmentation des prix demeure comparativement plus modeste dans le secteur des appartements (3,51 %).

La croissance des prix variait dans les marchés de l’habitation dont tient compte l'indice. Comme ce fut le cas au cours des derniers mois, les hausses les plus importantes ont été enregistrées à Calgary (+8,80 %), dans le Grand Toronto (+7,89 %) et le Grand Vancouver (+5,82 %). Par contre, les prix ont baissé de 3,48 % à Regina.

Dans d'autres marchés d'Ouest en Est, les prix ont augmenté entre 2,2 et 2,6 % d'une année à l'autre dans la vallée du Fraser, à Victoria et à l'île de Vancouver; par contre, ils ont baissé de moins d'un pour cent à Saskatoon, à Ottawa, dans le Grand Montréal et dans le Grand Moncton.

L'Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est un meilleur indicateur des tendances du prix que ce qu'il est possible d'obtenir à l'aide de moyennes, puisqu'il n'est pas touché par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes, contrairement au prix moyen.

Au pays, le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues en décembre 2014 se situait à 405 233 $, ce qui représente une hausse de 3,8 % d'une année à l'autre et la hausse la plus modérée depuis mai 2013.

Le prix moyen à l'échelle nationale continue à subir l'influence des ventes dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent parmi les marchés de l’habitation les plus vigoureux et les plus chers au Canada. Si on exclut ces deux marchés du calcul, le prix moyen atteint le montant relativement plus modeste de 319 481 $, tandis que la hausse d'une année à l'autre baisse pour atteindre 1,9 %.

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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données sur les principaux marchés et sur les ventes par le biais des systèmes MLS® réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.

L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 109 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

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