Les ventes résidentielles poursuivent leur remontée en mai

Faits saillants

• En mai, les ventes résidentielles ont augmenté de 5,1 % d’un mois à l’autre à l’échelle nationale.
• Les ventes réelles (non désaisonnalisées) étaient de 1,4 % supérieures à celles de mai 2022.
• Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a augmenté de 6,8 % d’un mois à l’autre, mais demeure historiquement faible.
• L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 2,1 % d’un mois à l’autre, mais a diminué de 8,6 % d’une année à l’autre.
• En mai, le prix moyen réel (non désaisonnalisé) des propriétés vendues au pays a affiché une hausse de 3,2 % d’une année à l’autre.

Les ventes ont augmenté dans environ 70 % des marchés locaux, notamment dans les marchés plus importants du Canada, à savoir le Grand Toronto, Montréal, le Grand Vancouver, Calgary, Edmonton et Ottawa.

Le nombre réel de transactions (non désaisonnalisé) a augmenté de 1,4 % par rapport au même mois l’an dernier. Bien qu’il s’agisse d’une faible augmentation, elle est importante dans la mesure où il s’agit de la première augmentation nationale des ventes d’une année à l’autre depuis près de deux ans (depuis juin 2021).

« Le redressement est évident depuis un certain nombre de mois, mais les résultats du mois de mai ont permis de le confirmer, affichant des résultats positifs d’une année à l’autre au niveau des ventes et du prix moyen des propriétés à l’échelle nationale, a affirmé Larry Cerqua, président de l’ACI. Cela dit, la mesure dans laquelle la reprise pourra se manifester du côté des ventes plutôt que du côté des prix dépendra de l’offre, qui reste assez faible. Si vous envisagez de vendre ou d’acheter une propriété, communiquez avec un courtier ou agent immobilier de votre région qui vous fournira les informations et les conseils dont vous aurez besoin », a poursuivi M. Cerqua.

« Un rebond du marché de l’habitation cette année n’a jamais fait de doute, puisqu’on savait que la demande était là – on ne savait juste pas à quel moment cela se manifesterait, et le printemps nous l’a confirmé, a déclaré Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI. L’inconnu en 2023 était la réticence des propriétaires actuels à profiter d’un marché plus lent pour vendre leur propriété parce qu’ils veulent conserver les taux fixes très bas qu’ils ont obtenus pendant la pandémie. Si les propriétaires actuels n’alimentent pas le marché en nouvelles inscriptions, ce rebond de la demande d’habitations pourrait agir sur les prix d’une façon bien plus prononcée que prévu. »

Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a augmenté de 6,8 % d’un mois à l’autre en mai, mais dans l’ensemble l’offre demeure à des niveaux historiquement faibles.

Les ventes et les nouvelles inscriptions ayant augmenté dans des proportions semblables en mai, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situait à 67,9 % et était pratiquement inchangé par rapport au ratio de 69 % enregistré en avril. La moyenne à long terme de cette mesure est de 55,1 %.

On comptait 3,1 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de mai 2023, soit une baisse par rapport aux 3,3 mois enregistrés à la fin d’avril, et une baisse de plus d’un mois complet par rapport au récent sommet enregistré à la fin de janvier. La moyenne à long terme de cette mesure est d’environ cinq mois.

En mai 2023, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) global et composé a grimpé de 2,1 % d’un mois à l’autre, ce qui représente une forte augmentation pour un seul mois et fait suite à une augmentation semblable en avril. Encore une fois, cette augmentation était aussi généralisée. D’avril à mai, une augmentation mensuelle des prix a été observée dans la majorité des marchés locaux.

L’IPP MLS® global et composé se situe maintenant à 8,6 % sous les niveaux d’il y a un an, ce qui représente une baisse moins importante que celles enregistrées en janvier, février, mars et avril.