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Les ventes résidentielles augmentent au Canada en février

Ottawa (Ontario), le 15 mars 2017 - Selon les statistiques publiées aujourd’hui par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles ont augmenté d’un mois à l’autre à l’échelle nationale en février 2017.

Faits saillants :

  • Les ventes résidentielles nationales ont grimpé de 5,2 % de janvier à février.
  • Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont baissé de 2,6 % depuis l’année précédente en février.
  • Le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 4,8 % de janvier à février.
  • En février, l’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) a augmenté de 16 % d’une année à l’autre.
  • Le prix de vente moyen au Canada a légèrement monté de 3,5 % d’une année à l’autre, en février.
Les ventes résidentielles effectuées par l’entremise des systèmes MLS® canadiens ont augmenté de 5,2 % d’un mois à l’autre en février 2017, ce qui en fait le niveau le plus haut depuis avril 2016.

Alors que les ventes ont grimpé par rapport au mois dernier dans près de 70 % des marchés locaux, la hausse à l’échelle nationale était largement influencée par une poussée des ventes dans le Grand Toronto et les environs.

Les ventes réelles (non corrigées des variations saisonnières) ont diminué de 2,6 % par rapport à l’année dernière. Ce recul reflète un ralentissement des ventes dans le Lower Mainland en Colombie-Britannique par rapport aux sommets extraordinairement élevés enregistrés un an plus tôt.

« Les tendances du marché continuent de varier d’une région à l’autre », affirme Cliff Iverson, le président de l’ACI. « Les maisons changent de main rapidement à l’échelle du Grand Toronto et des collectivités avoisinantes. Ailleurs, la compétition entre les acheteurs potentiels est moins intense, ce qui fait que les maisons demeurent plus longtemps sur le marché. Vu la nature locale du marché immobilier, les courtiers et agents membres de l’ACI continuent d’être votre meilleure source d’information quant aux ventes et aux nouvelles inscriptions dans votre quartier de résidence actuel ou potentiel. »

« À Toronto et dans les environs, de nombreux acheteurs potentiels d’une maison à un cran supérieur se font surenchérir dans un contexte où plusieurs offres sont en compétition dans une pénurie de maisons à vendre », affirme Gregory Klump, l’économiste en chef de l’ACI. « De ce fait, ces acheteurs ne mettent pas leur maison actuelle sur le marché. Il s’agit en fait d’un cercle vicieux quand on tient compte de la pénurie de l’offre et du défi pour les acheteurs d’une première maison ou d’une maison à un cran supérieur. Par contre, dans les autres zones urbaines du Canada, les marchés sont équilibrés ou présentent une très grande abondance d’offres. Étant donné les conditions variables du marché immobilier d’une région à l’autre, le resserrement plus strict des règles hypothécaires visant à refroidir le marché immobilier dans une région donnée risque de le déstabiliser ailleurs. »

Le nombre de nouvelles inscriptions a augmenté de 4,8 % en février 2017, poussé par les marchés du Grand Toronto et des environs, qui ont connu un repli prononcé en janvier. Plus du tiers des marchés immobiliers ont vu un recul des nouvelles inscriptions par rapport au mois dernier, y compris ceux des Prairies, du nord de l’Ontario et de la région de l’Atlantique. Parallèlement, les nouvelles inscriptions de la région du Grand Vancouver ont enregistré une baisse significative de près de 25 % par rapport aux chiffres de janvier, pour atteindre le niveau le plus faible depuis 2001.

Grâce à des hausses mensuelles similaires pour les ventes et les nouvelles inscriptions, le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions a atteint 69 % en février, ce qui dénote une très légère hausse par rapport à 68,7 % en janvier.

On parle normalement d’un marché du logement équilibré lorsque le ratio des ventes par rapport aux nouvelles inscriptions se situe entre 40 et 60 %; les résultats en dessous ou au-dessus de cette étendue indiquent qu’il s’agit respectivement d’un marché favorable à l’acheteur ou au propriétaire-vendeur.

En février, le ratio se situait au-dessus de 60 % dans presque 60 % des marchés locaux, dont la vaste majorité se trouvent en Colombie-Britannique, dans le Grand Toronto et les environs et dans l’ensemble du sud-ouest de l’Ontario.

Le nombre de mois d’inventaire est une autre mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le temps qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire actuel au taux de vente actuel.

On comptait 4,2 mois d’inventaire à l’échelle nationale à la fin de février 2017, une baisse par rapport à 4,5 mois en janvier et le plus bas niveau en près d’une décennie pour cette mesure.

Le déséquilibre entre l’offre limitée et la forte demande de logements est sans précédent dans la région du Grand Golden Horseshoe de l’Ontario (la région comprend le Grand Toronto, Hamilton-Burlington, Oakville-Milton, Guelph, Kitchener-Waterloo, Cambridge, Brantford, la région de Niagara, Barrie et la région avoisinante de chalets).

Le nombre de mois d’inventaire en février 2017 se situait à moins d’un mois dans le Grand Toronto, à Hamilton-Burlington, à Oakville-Milton, à Kitchener-Waterloo, à Cambridge, à Brantford, à Guelph, à Barrie et ses environs et dans la région de Kawartha Lakes.

L’IPP MLS® global et composé a grimpé de 16 % d’une année à l’autre en février 2017.

Cela représente une hausse par rapport au gain enregistré en janvier, et reflète une accélération des hausses de prix des maisons, particulièrement les maisons unifamiliales à Toronto et aux environs.

Les prix des maisons unifamiliales à deux étages ont affiché les plus importantes augmentations d’une année à l’autre (+17,9 %), suivies de près des maisons en rangée (+16 %), des maisons unifamiliales à un étage (+15 %) et des appartements (+13,7 %).

Tandis que les prix des propriétés de référence ont augmenté par rapport aux niveaux atteints l’année dernière dans 11 des 13 marchés du logement suivis par l’IPP MLS®, les tendances des prix n’ont cessé de varier énormément d’un endroit à l’autre.

Dans la vallée du Fraser et le Grand Vancouver, les prix se sont légèrement éloignés des sommets atteints en août 2016. Cela étant dit, les prix des maisons dans ces régions sont néanmoins demeurés bien au-dessus des niveaux notés l’année dernière (respectivement +21,4 % et +14 % d’une année à l’autre).

Entre-temps, les prix de référence ont continué de grimper à Victoria et ailleurs sur l’île de Vancouver, ainsi que dans le Grand Toronto, à Oakville-Milton et à Guelph. Les hausses de prix d’une année à l’autre dans ces cinq marchés variaient de 18 à 30 % en février.

Par contre, le prix des maisons a chuté de 1,9 % à Calgary et de 1,2 % à Saskatoon (d’une année à l’autre). Les prix dans ces deux marchés se situent maintenant à 5,6 % et à 5,1 % en dessous de leur sommet respectif, atteints en 2015.

Comparativement aux niveaux notés l’année dernière, les prix des maisons ont augmenté modestement à Regina (+3,5 %), à Ottawa (+3,8 %), dans le Grand Montréal (+3,3 % d’une année à l’autre) et dans le Grand Moncton (+1,2 %).

L’Indice des prix des propriétés MLS® (IPP MLS®) est le meilleur moyen d’évaluer les tendances des prix, puisque la moyenne des prix est sujette à de fortes distorsions occasionnées par les fluctuations qui surviennent dans la composition des ventes d’un mois à l’autre.

Le prix moyen réel (non corrigé des variations saisonnières) des maisons vendues au pays en février 2017 s’élevait à 519 521 $, soit une hausse de 3,5 % par rapport à une année plus tôt.

Le prix moyen à l’échelle nationale continue de subir l’influence des ventes à la hausse dans le Grand Vancouver et le Grand Toronto, qui comptent toujours parmi les deux marchés du logement les plus serrés, actifs et chers au Canada.

Cela étant dit, la part des ventes nationales du Grand Vancouver a diminué considérablement au cours de la dernière année, et par le fait même, a eu moins d’influence sur le prix moyen au pays. Si l’on ne tient pas compte du Grand Vancouver et du Grand Toronto dans les calculs, le prix moyen baisse de près de 150 000 $ pour atteindre 369 728 $.

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VOUS ÊTES PRIÉS DE NOTER que les renseignements que renferme le présent communiqué de presse comprennent à la fois les données des systèmes MLS® sur les principaux marchés et les ventes réalisées à l'échelle nationale le mois précédent.

L'ACI tient à signaler que le prix moyen s'avère pratique pour déterminer les tendances au cours d'une période de temps, mais qu'il ne révèle pas les prix réels dans les centres regroupant des quartiers très différents, ni ne tient-il compte des différences de prix d'une région géographique à l'autre. Les renseignements statistiques que renferme la présente analyse comprennent toutes les catégories de logements.

Les systèmes MLS® sont des systèmes de commercialisation coopératifs exploités seulement par les chambres immobilières canadiennes aux fins d'assurer la diffusion maximale des propriétés à vendre.

L'Association canadienne de l'immeuble (ACI), l'une des plus importantes associations commerciales canadiennes à vocation unique, se fait le porte-parole de plus de 120 000 courtiers et agents immobiliers répartis parmi 90 chambres et associations immobilières.

Plus de renseignements sont affichés au http://crea.ca/fr/statistics.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec :

Pierre Leduc, Relations auprès des médiasL'Association canadienne de l'immeubleTéléphone : 613-237-7111 ou 613-884-1460Courriel : pleduc@crea.ca

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